"Voici notre message pour l'Amérique: nous vous frapperons". Les appels à la vengeance et à une "riposte dévastatrice" contre les Etats-Unis fusent parmi la foule compacte massée à Téhéran pour dire adieu à son "héros", Qassem Soleimani, tué dans une frappe de drone américaine.
Le président Donald Trump voulait briser la colonne vertébrale du camp chiite anti-américain au Moyen-Orient en assassinant Qassem Soleimani, l'architecte de la stratégie iranienne dans la région, mais cette frappe a unifié et même élargi les rangs du réseau de la "résistance", selon des experts.
Aux cris de "Mort à l'Amérique", une marée humaine en deuil a accompagné lundi à Téhéran les cercueils du général Qassem Soleimani, commandant le plus populaire d'Iran, et de ses compagnons d'armes tués dans une attaque de drone des Etats-Unis en Irak.
La santé de Kaddour Chouicha, un défenseur des droits humains en Algérie condamné à un an de prison ferme, se "dégrade" et est "très inquiétante", ont averti lundi son avocat et sa famille à la veille de son procès en appel.
Une réunion ministérielle de quatre pays européens sur la situation en Libye aura lieu mercredi au Caire, au moment où Ankara a annoncé le déploiement de troupes sur le sol libyen, a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères.
Une manifestation d'étudiants qui dénoncent une hausse des frais de scolarité, a été dispersée lundi par la police sur le campus de l'université de Kinshasa, la plus importante de la République démocratique du Congo, selon la police.
Sept élèves figurent parmi les 14 personnes tuées samedi dans l'explosion d'un car dans le nord-ouest du Burkina Faso, qui a emprunté une route interdite à la circulation en violation des consignes de sécurité, selon des déclarations gouvernementales dimanche.
L'archevêque de Kinshasa a appelé vendredi les autorités congolaises à convaincre les dirigeants de trois pays voisins "d'arrêter de déverser" leurs ressortissants dans l'est troublé de la République démocratique du Congo.
Le projet de résolution sino-russe pour un allègement des sanctions internationales imposées à la Corée du Nord "arrive à point nommé" et va "dans la bonne direction", a affirmé vendredi l'ambassadeur chinois à l'ONU, Zhang Jun.
A dix mois de la présidentielle, Donald Trump, grand pourfendeur des interventions militaires américaines au Moyen-Orient, a pris, avec l'élimination du général iranien Qassem Soleimani, la décision la plus risquée de son mandat.
L'Arabie saoudite a appelé vendredi à "la retenue pour éviter tout ce qui pourrait aggraver la situation" après l'assassinat par son allié américain d'un puissant général iranien en Irak, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Alliés des Etats-Unis, des pays arabes du Golfe redoutent des représailles sur leur sol du rival iranien après l'assassinat d'un puissant général iranien dans une attaque américaine en Irak, selon des experts.
Des hommes armés ont tué 19 personnes dans un raid mené dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une communauté rurale du centre du Nigeria, a indiqué la police vendredi.
Le Parlement turc a autorisé jeudi le président Recep Tayyip Erdogan à envoyer l'armée en Libye pour soutenir le gouvernement de Tripoli, assiégé par les forces rivales du maréchal Khalifa Haftar.
Le parti majoritaire en Guinée-Bissau a introduit vendredi un recours devant la Cour suprême pour contester la défaite de son candidat Domingos Simoes Pereira à l'élection présidentielle, a-t-on appris auprès de la plus haute juridiction de ce petit pays chroniquement instable d'Afrique de l'Ouest.
Le Parlement éthiopien a modifié sa législation antiterroriste, dénoncée par les organisations de défense des droits de l'homme, mais la nouvelle version a tout de même suscité vendredi l'inquiétude d'un membre de l'opposition et d'Amnesty International.
Une foule importante défile à Alger pour un 46e vendredi de manifestations, au lendemain de la formation du gouvernement du nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune et d'une vague de libérations surprises de contestataires détenus, selon un journaliste de l'AFP.
L'Irak a dit vendredi redouter une "guerre dévastatrice" après l'assassinat sur son sol par les Etats-Unis du puissant général iranien Qassem Soleimani et de son premier lieutenant, une escalade qui a suscité des promesses de vengeance de la part de Téhéran et de ses alliés.
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a affirmé vendredi que les Etats-Unis souhaitaient la "désescalade" après la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain.
Le puissant général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, et un dirigeant pro-iranien ont été tués vendredi dans un raid américain à Bagdad, suscitant les appels à la "vengeance" de l'Iran et attisant les craintes d'un conflit ouvert entre Washington et Téhéran.
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