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Arrivée du premier lot de "machines à voter" controversées en RDC


La Commission électorale nationale indépendante a reçu le premier lot de machines à voter, Kinshasa, RDC, 9 janvier 2018. (Twitter/CENI)
La Commission électorale nationale indépendante a reçu le premier lot de machines à voter, Kinshasa, RDC, 9 janvier 2018. (Twitter/CENI)

Les autorités congolaises ont annoncé avoir reçu les premières "machines à voter", supposées faciliter l'élection présidentielle annoncée pour le 23 décembre et "réduire la fraude électorale" en République démocratique du Congo.

"Le premier lot de huit kits de machines à voter prévus pour la sensibilisation, l'éducation civique et électorale de la population congolaise vient d'être réceptionné", indique un communiqué de la commission chargée d'organiser des élections en RDC (Céni).

Reportage de Top Congo FM à Kinshasa pour VOA Afrique
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Ces machines en provenance de Corée du Sud offrent "plusieurs avantages, notamment la réduction du temps de vote et de la période d'attente de l'annonce des résultats, la réduction de la fraude électorale sinon sa suppression, la réduction du coût global des élections".

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Interrogé par l'AFP, le président de la Céni, Corneille Nangaa, a indiqué qu'une machine couvrirait le vote de "600 à 700 électeurs".

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Les autorités affirment avoir recensé 43 millions d'électeurs, ce qui exige au moins 60.000 machines, à répartir dans tous les bureaux de vote de la RDC (2,3 millions de km2).

La machine à voter servira à choisir le candidat et à imprimer le bulletin de vote que l'électeur introduira dans l'urne, selon la Céni.

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En décembre, lors des débats au parlement, l'opposition s'était farouchement opposée à l'utilisation de ces machines, considérées comme un instrument destiné à faciliter la fraude.

Le climat politique est très tendu en RDC en raison du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila dont le deuxième et dernier mandat s'est achevé le 20 décembre 2016.

Avec AFP

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