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Un projet de révision de la loi électorale en RDC déposé devant l'Assemblée


Bruno Tshibala, secrétaire général adjoint de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à Kinshasa, photo postée sur Facebook le 2 février 2017.
Bruno Tshibala, secrétaire général adjoint de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à Kinshasa, photo postée sur Facebook le 2 février 2017.

Un projet de révision de la loi électorale en République démocratique du Congo a été déposé lundi devant l'Assemblée pour adoption d'ici le 30 novembre, première mise en oeuvre du calendrier électoral qui doit mener vers la succession de Joseph Kabila.

Présenté par la Commission électorale le 5 novembre, ce calendrier prévoit des élections le 23 décembre 2018, deux ans après la fin officielle du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila d'après l'actuelle Constitution. L'opposition congolaise réclame son départ dès la fin 2017.

Lundi, le Premier ministre Bruno Tshibala a déposé devant l'Assemblée nationale le projet de révision de la loi électorale qui doit être adoptée d'ici le 30 novembre et promulguée le 15 décembre, selon le calendrier.

Le Premier ministre affirme que ce projet de loi veut "rationaliser" le système électoral du deuxième pays le plus vaste d'Afrique après l'Algérie (2,3 millions de km2 pour 70 à 90 millions d'habitants, selon les estimations).

L'influent épiscopat congolais a demandé lundi au Parlement "d'adopter toutes les lois pertinentes, notamment la loi électorale et son annexe portant sur la répartition des sièges, chacune en son temps opportun, pour relancer le processus électoral".

La semaine dernière, le gouvernement a présenté son projet de budget 2018 de 10,3 milliards de francs congolais (environ 5,6 milliards de dollars) dont quelque 500 millions de dollars "pour les opérations électorales".

Le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, avait évalué en avril à 1,3 milliard de dollars le coût total des élections présidentielle, législatives et locales.

Kinshasa devrait donc demander le soutien de ses partenaires internationaux pour l'organisation de ces scrutins.

Les grands partenaires de la RDC (Nations unies, États-Unis, Union européenne) ont pris acte du calendrier en demandant aux autorités de mettre en oeuvre des mesures de "décrispation" politique (respect des libertés d'expression, etc...).

Avec AFP

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