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L'opposition rejette le calendrier électoral en RDC


Les agents de la Ceni sont mobilisés au centre d'inscription des électeurs de l'Edap ISP Bukavu, en RDC, le 12 janvier 2017. (Ernest Muhero)
Les agents de la Ceni sont mobilisés au centre d'inscription des électeurs de l'Edap ISP Bukavu, en RDC, le 12 janvier 2017. (Ernest Muhero)

L'opposition congolaise a rejeté le calendrier annoncé dimanche par la Commission électorale, qui prévoit une élection présidentielle le 23 décembre 2018, répétant qu'elle exigeait le départ du président Joseph Kabila dès la fin de cette année.

"Nous rejetons le calendrier de Corneille Nangaa (président de la commission électorale), ce qui nous intéresse pour le moment c'est le départ de Kabila au 31 décembre 2017, a déclaré à l'AFP un porte-parole du parti historique d'opposition UDPS, Augustin Kabuya.

Le mouvement citoyen Lucha avait aussi demandé dès dimanche matin "une position commune ferme, invariable et sans équivoque, considérant que Kabila doit quitter le pouvoir (ou cesser d'être considéré comme président de la RDC) d'ici au 31 décembre 2017".

Moïse Katumbi a également tweeté : "Ce régime prédateur veut prolonger instabilité & misère du peuple. Ns n’acceptons pas ce calendrier fantaisiste. Stop. #Kabila doit partir."

750 millions de dollars évaporés

La RDC aux immenses ressources minières est aussi sous la pression des lanceurs d'alerte, alors que deux récents rapports ont démontré que 750 millions de dollars s'étaient évaporés entre 2011 et 2014 des caisses de la principale entreprise publique du pays, la Générale des carrières et des mines (Gécamines).

Le mouvement citoyen Lucha avait aussi demandé dès dimanche matin "une position commune ferme, invariable et sans équivoque, considérant que Kabila doit quitter le pouvoir (ou cesser d'être considéré comme président de la RDC) d'ici au 31 décembre 2017".

L'opposition et la société civile ont-elles les moyens de leurs objectifs? Leurs appels aux journées "ville morte" n'ont rencontré qu'un succès mitigé depuis la mort le 1er février du chef historique de l'opposition, Etienne Tshisekedi.

Chaque tentative de manifestation est sévèrement réprimée, comme lundi dernier à Goma (au moins quatre civils tués et un policier).

En Belgique depuis mai 2016 en raison de sa condamnation dans une affaire immobilière dont il conteste les fondements, Moïse Katumbi annonce son retour pour décembre, alors qu'il risque la prison dès son arrivée en RDC.

Fils du leader historique de l'opposition, Félix Tshisekedi a dénoncé la répression des autorités quand il a tenté d'aller à la rencontre de ses partisans à Lubumbashi la deuxième ville du pays la semaine dernière. Et la dépouille de son père, mort le 1er février à Bruxelles, se trouve toujours en Belgique, faute d'accord sur l'organisation des obsèques.

Avec AFP

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