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Un parfum de "fascisme" sur la campagne israélienne


Le ministre israélien de l'Education, Naftali Bennett, à droite, et le ministre de la Justice, Ayelet Shaked, du parti Jewish Home, font des déclarations à Tel Aviv, le 29 décembre 2018.
Le ministre israélien de l'Education, Naftali Bennett, à droite, et le ministre de la Justice, Ayelet Shaked, du parti Jewish Home, font des déclarations à Tel Aviv, le 29 décembre 2018.

Une nouvelle vidéo de campagne montrant une ministre en tailleur élégant se parfumer avec une fragrance "fasciste" a provoqué l'indignation sur les réseaux sociaux mardi, dernier épisode en date de la bataille des clips que se livrent les candidats aux élections israéliennes.

Les publicités politiques à la télévision n'étant autorisées que deux semaines avant le scrutin du 9 avril, les partis s'en remettent aux réseaux sociaux pour créer le buzz.

Les élections s'annoncent serrées et les médias sociaux jouent un rôle plus important que jamais dans la campagne.

Dans l'esprit d'une campagne qui ne fait guère de place à la subtilité, le clip de la ministre de la Justice Ayelet Shaked, publié lundi soir, a provoqué de nombreuses réactions.

La vidéo traite par l'ironie les accusations selon lesquelles Mme Shaked défend une politique "fasciste", qu'elle même considère comme démocratique.

La photogénique Mme Shaked détourne les images convenues des publicités pour les parfums en se saisissant à la fin du clip d'un flacon sur lequel il est écrit "fascisme" en anglais et en le vaporisant sur elle. "Pour moi, ça a le parfum de la démocratie", dit-elle.

Mais de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux estiment que la vidéo manque son effet et suggère que Mme Shaked se félicite d'être fasciste.

"Tous ceux qui ne savent pas que la gauche accuse souvent Shaked de fascisme comprendront qu'elle soutient le fascisme en le présentant comme la démocratie", affirme sur Twitter Eylon Levy, journaliste de la chaîne i24.

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