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Situation tendue en zones anglophones


Un général camerounais sous un drapeau du Cameroun à Buea, le 26 avril 2018.
Un général camerounais sous un drapeau du Cameroun à Buea, le 26 avril 2018.

Au Cameroun, la situation est tendue mercredi matin à Buea, chef-lieu de l’une des régions anglophones, où l’on signale au moins un mort et d’importants dégâts matériels.

Il s'agit d'un bilan consécutif aux violents combats qui ont opposé l’armée camerounaise aux séparatistes anglophones mercredi à Buea. Des tirs ont été entendus très tôt ce mercredi matin à Buea, ont affirmé plusieurs sources à VOA Afrique.

Les tirs ont été attribués à une bande armée qui a fait irruption dans le quartier Bonduma à Buea, rapporte une résidente.

"Il y a eu des dégâts matériels. Les séparatistes ont incendié une voiture au passage", selon un témoin.

Des sources sécuritaires indiquent que l’armée a repris le contrôle du quartier, peu avant 12 heures TU.

Mais il y a eu de nombreuses arrestations, "des jeunes surtout conduits au poste de police de Molyko à Buea", a alerté l’avocat anglophone Agbor Bala Nkongho.

Mercredi matin, le corps d’un soldat camerounais décapité a été retrouvé au quartier Sandpit à Buea, selon une source locale.

Contactée par VOA Afrique, l’armée camerounaise n’a pas confirmé cette information.

Depuis lundi, les deux régions du sud-ouest et nord-ouest anglophones connaissent un regain de tension.

Un groupe de séparatistes anglophones a appelé à "10 jours de villes mortes".

Les séparatistes veulent ainsi boycotter la date du 11 février, célébrée comme fête nationale de la jeunesse au Cameroun.

Le 11 février 1961, les deux régions anglophones s’étaient rattachées au Cameroun francophone à l’issue d’un référendum.

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