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Reprise du procès de Nnamdi Kanu, leader séparatiste nigérian


La police secrète d'État du Nigeria escorte le leader séparatiste Nnamdi Kanu, deuxième à partir de la gauche, devant la Haute Cour fédérale à Abuja, au Nigeria, le 21 octobre 2021.
La police secrète d'État du Nigeria escorte le leader séparatiste Nnamdi Kanu, deuxième à partir de la gauche, devant la Haute Cour fédérale à Abuja, au Nigeria, le 21 octobre 2021.

Namdi Kanu a comparu devant un tribunal en juin après avoir été détenu dans un pays tiers dont l'identité n'a pas été révélée.

Les autorités nigérianes ont retenu de nouveaux chefs d'accusation contre Nnamdi Kanu, chef du Peuple indigène du Biafra (IPOB), un groupe qu'il a fondé en 2014 et qui fait pression pour la sécession de l'ethnie Igbo, qui couvre une partie du sud-est du Nigeria.

La révélation a été faite par son avocat alors que son procès reprend mardi.

Une tentative de sécession de la patrie sous le nom de République du Biafra en 1967 - l'année de naissance de M. Kanu - a déclenché une guerre civile de trois ans qui a tué plus d'un million de personnes.

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Les autorités nigérianes considèrent l'IPOB comme un groupe terroriste et l'ont accusé l'année dernière d'une série d'attaques contre des postes de police et des bureaux gouvernementaux dans le sud-est du pays. Le groupe nie ces accusations et les considère comme une tentative de le forcer à se dissoudre.

Nnamdi Kanu, un citoyen britannique, a été arrêté en 2015 mais a disparu alors qu'il était en liberté sous caution en avril 2017. Les autorités affirment que les commentaires qu'il a postés sur les réseaux sociaux et les émissions qu'il a diffusées sur les ondes de Radio Biafra ont encouragé les attaques contre les forces de sécurité nigérianes.

Sept chefs d'accusation

L'accusé a plaidé non coupable des sept chefs d'accusation qui pèsent sur lui, notamment celui de terrorisme, appel à la sécession et diffusion en connaissance de cause de fausses informations sur le président Muhammadu Buhari.

L'avocat de M. Kanu, Ifeanyi Ejiofor, a déclaré mardi que les procureurs avaient remis à l'équipe de défense un acte d'accusation modifié portant sur 15 chefs d'accusation.

Des manifestants tiennent des drapeaux du Biafra alors qu'ils participent à une manifestation à Durban, en Afrique du Sud, le 30 mai 2019.
Des manifestants tiennent des drapeaux du Biafra alors qu'ils participent à une manifestation à Durban, en Afrique du Sud, le 30 mai 2019.

L'acte d'accusation modifié représente "la pire forme de vice de procédure" et vise à retarder le procès et à maintenir son client en détention, a déclaré l'avocat dans un communiqué.

Les forces de sécurité nigérianes ont empêché les médias et certains partisans de M. Kanu d'assister au procès.

Nnamdi Kanu a comparu devant un tribunal à Abuja le 29 juin dernier après avoir été détenu dans un pays tiers dont l'identité n'a pas été révélée. Son avocat a affirmé qu'il avait été capturé et maltraité au Kenya, mais Nairobi nie toute implication.

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