Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Mohammed VI a rendu visite au président Ali Bongo hospitalisé au Maroc


Mohammed VI et Ali Bongo au Palais royal lors d'une visite officielle à Marrakech le 27 décembre 2011.
Mohammed VI et Ali Bongo au Palais royal lors d'une visite officielle à Marrakech le 27 décembre 2011.

Selon des sources officielles marocaines, le roi Mohammed VI a rendu visite ce lundi au président gabonais Ali Bongo Ondimba à l'hôpital militaire de Rabat, où il poursuit sa convalescence depuis le 29 novembre.

Au cours de cette visite, le roi s'est réjoui de l'état de santé du président Bongo qui, selon une source officielle marocaine, évolue favorablement de jour en jour.

Une photo de la rencontre a été publiée, montrant les deux dirigeants assis dans des fauteuils installés autour d'une petite table surmontée des drapeaux respectifs de leurs pays, et sur laquelle sont posés deux verres.

Vêtu d'un turban et d'une djellaba à rayures grises, le président Bongo y apparaît légèrement souriant et regardant le roi.

La publication de cette photo, qui doit être suivie d'une vidéo, devrait faire taire les rumeurs persistantes et les fausses informations concernant l'état de santé du président Bongo, certaines allant jusqu'à le considérer comme mort.

Le président gabonais était arrivé jeudi 29 novembre à Rabat pour y poursuivre sa convalescence en milieu hospitalier, après plus d'un mois passé dans un hôpital de Ryad pour une maladie qui reste officiellement inconnue.

La communication officielle sur la santé d'Ali Bongo est restée pour le moins parcimonieuse à Libreville, avec seulement deux interventions du porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, en plus d'un mois.

La première le 28 octobre pour annoncer son hospitalisation quatre jours auparavant en Arabie saoudite, à la suite d'un malaise provoqué par une fatigue sévère, due à une très forte activité récente.

La seconde le 11 novembre pour préciser qu'il était dans une phase de recouvrement de ses facultés physiques, après un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé. Une manière implicite de dire que son état était sérieux.

Mais à aucun moment la présidence n'a révélé quel était le mal dont souffrait le chef de l'Etat. Seules des sources non officielles ont évoqué un accident vasculaire cérébral.

XS
SM
MD
LG