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L'Otan sur le point d'annoncer des mesures supplémentaires dans l'affaire Skripal


Le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, prend la parole à Bruxelles, le 15 mars 2018.
Le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, prend la parole à Bruxelles, le 15 mars 2018.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg va annoncer mardi après-midi "des décisions supplémentaires" en réaction à l'empoisonnement par un agent innervant de l'ex-espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni, a annoncé l'Alliance atlantique dans un communiqué.

Au lendemain de la décision des Etats-Unis et de l'UE d'expulser par dizaines des diplomates russes, M. Stoltenberg devrait s'exprimer au siège bruxellois de l'Otan, précise le communiqué.

Il s'agit, est-il souligné, d'annoncer "des décisions supplémentaires après l'usage d'un agent innervant à Salisbury".

Cet empoisonnement survenu le 4 mars à Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre) a pris des allures de confrontation Est-Ouest, les alliés occidentaux désignant la Russie d'une même voix. Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, également victime de l'agent innervant, sont toujours hospitalisés dans un état critique.

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Le 12 mars après que Londres eut jugé "très probable" la responsabilité des Russes, Jens Stoltenberg avait qualifié ce double empoisonnement d'"incident très préoccupant pour l'Otan", sur fond de vives tensions entre l'Occident et Moscou depuis l'éclatement du conflit ukrainien en 2014.

"Cette attaque est extrêmement grave (...) La Russie est notre voisin et la décision d'entrer dans une confrontation sera sa décision", avait aussi dit le chef de l'Otan le 15 mars à Bruxelles.

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"Nous ne souhaitons pas une nouvelle Guerre froide, nous ne voulons pas être entraînés dans une nouvelle course aux armements, car c'est coûteux, dangereux et dans l’intérêt de personne", avait alors ajouté l'ex-Premier ministre norvégien.

Vingt-trois pays, dont 16 membres de l'Union européenne et les Etats-Unis, ont décidé lundi d'expulser au moins 116 diplomates russes dans le cadre de représailles coordonnées du camp occidental, sans précédent même du temps de la Guerre froide.

Avec AFP

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