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Début du dépouillement d'un scrutin promis à Kagame


Les responsables électoraux rwandais ont commencé vendredi à dépouiller les bulletins d'un scrutin présidentiel promis à Paul Kagame, l'homme qui dirige le pays des mille collines d'une main de fer depuis 23 ans.

"Kagame, Paul. Kagame, Paul", le nom du président sortant, homme fort du pays depuis qu'il a mis fin au génocide en 1994, était sur la plupart des premiers bulletins comptabilisés dans un bureau de vote de Kigali.

Le scrutin s'est déroulé dans le calme tout au long de la journée, et a été marqué par une forte mobilisation des électeurs. Les premiers résultats sont attendus vendredi soir, avant une annonce probable du décompte définitif samedi.

Dans la journée, le président de la Commission électorale Charles Munyaneza s'est félicité d'un "processus qui se passe bien, sans problème majeur" et d'une "élection pacifique", évaluant le taux de participation à 80% vers 13h

A 11h15 à Kigali, Paul Kagame a glissé son bulletin dans l’urne au bureau de vote, accompagné de sa famille, ainsi que d'autres dignitaires du Front patriotique Rwandais (FPR).

Fin de la présidentielle au Rwanda (vidéo)
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​Le président sortant rwandais reste convaincu de l’emporter devant deux challengers qui restent moins connus des Rwandais.

​6,9 millions d’électeurs sont attendus pour cette présidentielle.

Kigali, à elle seule, est scindée en trois districts électoraux, 1673 bureaux de vote.

A midi, ici à Kigali, un grand engouement a été constaté devant les bureaux de vote.

Certains croient à un taux de participation élevé.

"Depuis très tôt le matin il y a des gens qui viennent. Tout est calme sur Kigali aucun incident. Comme vous le savez au Rwanda, les élections c’est comme la fête," déclare à la VOA M. Jean Bosco, agent électoral chargé des districts de Nyarugenge et de Kicukiro.

Paul Kagame est l'homme fort du Rwanda depuis que le FPR a renversé en juillet 1994 le gouvernement extrémiste hutu ayant déclenché le génocide qui a fait 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsi.

Il a d'abord été vice-président et ministre de la Défense, dirigeant de facto le pays, avant d'être élu président en 2000 par le parlement. En 2003 et 2010, il est reconduit dans ses fonctions au suffrage universel avec plus de 90% des voix.

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