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Un journaliste réfugié dans les installations onusiennes en RDC


Des Casques bleus patrouillent près de Kananga, dans le Kasaï central, en RDC, le 11 mars 2017.
Des Casques bleus patrouillent près de Kananga, dans le Kasaï central, en RDC, le 11 mars 2017.

Édouard Diye Tshitenge était poursuivi par des militaires qui tentaient de l'arrêter à Kananga, d’après l'AFP.

Un journaliste, opposant au président Kabila, s'est réfugié dans une installation de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), poursuivi par des militaires qui tentaient de l'arrêter à Kananga dans le centre de la République démocratique du Congo, a constaté lundi l'AFP.

Le journaliste, Édouard Diye Tshitenge, a été poursuivi par des militaires sur ordre d'un général de l'armée congolaise alors qu'il s'apprêtait à tenir une réunion d'opposants demandant le départ du président Joseph Kabila avant la fin de l'année.

Il voulait présenter un manifeste signé le 18 août à Paris par une dizaine d'associations et mouvements demandant une "transition citoyenne".

Arrivé sur les lieux, l'officier a déclaré vouloir interdire la réunion pour des raisons de sécurité. "Vous voulez appeler la population à la révolte contre les institutions du pays", a-t-il déclaré.

Craignant pour sa sécurité, le journaliste a couru dans les installations des Nations unies, poursuivi par l'officier escorté par sa garde, a constaté le correspondant de l'AFP.

A l'entrée de l'installation de la Monusco, une bousculade a opposé le personnel onusien aux militaires commis à la garde de l'officier, selon le correspondant de l'AFP.

Lundi soir , M. Diye Tshitenge était encore dans les installations de la Monusco, qui ne s'est pas prononcée sur l'incident.

La RDC, géant au cœur de l'Afrique (70 millions d'habitants), traverse une crise politique aggravée par le maintien au pouvoir du président Kabila malgré la fin de son deuxième mandat le 20 décembre 2016. La Constitution lui interdit de se représenter.

Avec AFP

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