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Des ONG appellent Facebook à renoncer au cryptage généralisé de ses plateformes


WhatsApp, messagerie appartenant à Facebook, est une plateforme bénéficiant de la technologie du cryptage.
WhatsApp, messagerie appartenant à Facebook, est une plateforme bénéficiant de la technologie du cryptage.

Des associations pour la protection de l'enfance ont demandé à Facebook de renoncer à crypter l'ensemble de ses plateformes, craignant que la protection renforcée des échanges en ligne ne facilite le partage de contenus pédopornographiques.

"Nous vous encourageons vivement à reconnaître et accepter qu'un risque accru d'abus envers les enfants, facilité par, ou via Facebook, ne constitue pas un compromis acceptable", déclarent plus de 100 signataires, la NSPCC en tête (Société nationale pour la prévention de la cruauté envers les enfants, une ONG britannique), dans une lettre ouverte.

En cause, la décision du réseau social planétaire de crypter toutes ses plateformes (dont Messenger) comme l'est déjà sa messagerie WhatsApp, sans garantir d'accès aux autorités, afin de mieux assurer la confidentialité des utilisateurs.

Les gouvernements américain, britannique, australien et allemand, entre autres, souhaitent que la justice de leur pays puisse récupérer les e-mails, messages instantanés et photos échangés sur les réseaux et stockés sur des serveurs, essentiels dans le cadre d'enquêtes criminelles.

"Comme vous l'avez dit vous-même, Facebook a la responsabilité de travailler avec les forces de l'ordre pour empêcher que vos sites soient utilisés à des fins d'abus sexuels", écrivent les associations dans cette lettre adressée à Mark Zuckerberg, le patron du groupe californien.

"Un cryptage fort est essentiel pour protéger tout le monde des hackers et des criminels", estime David Miles, directeur de la sécurité pour la division Europe, Moyen-Orient et Afrique de Facebook.

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