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Aide aux réfugiés centrafricains pour leur permettre de se nourrir en RDC


Emmanuel récompensé par des prix internationaux ses travaux innovants dans l’informatique, fut à 14 ans, un des réfugiés de République Centrafricaine en RDC, photo publiée le 9 avril 2018. (Twitter/HCR)
Emmanuel récompensé par des prix internationaux ses travaux innovants dans l’informatique, fut à 14 ans, un des réfugiés de République Centrafricaine en RDC, photo publiée le 9 avril 2018. (Twitter/HCR)

Quelque 3.500 familles de réfugiés centrafricains vivant dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo et leurs familles d'accueil ont bénéficié d'aides agricoles et à la pêche pour leur permettre de se nourrir, selon l'ONG catholique Caritas Congo.

Caritas a procédé à la "distribution des kits d'agriculture et de pêche au profit de 3.500 ménages des réfugiés centrafricains et familles d'accueil" pour leur autonomisation, écrit-elle dans un communiqué.

Huit sites sont ciblés par cette intervention dans le diocèse de Molegbe, dans la province du Nord-Ubangi (nord-ouest).

Ce projet vise à lutter contre "l'insécurité alimentaire dans les zones d'accueil et la promotion de la cohabitation pacifique entre les réfugiés et les communautés hôtes", selon Caritas.

>> Lire aussi : Une crise humanitaire de grande ampleur menace la RDC en 2018

La province congolaise du Nord-Ubangi frontalière de la République centrafricaine a accueilli deux importantes vagues des réfugiés originaires de ce pays, en 2013 et en avril 2017.

Le nombre de ces réfugiés dans cette région isolée de la RDC s'élevait à 167.000 fin août 2017, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Le conflit en Centrafrique a commencé avec le renversement en 2013 de l'ex-président François Bozizé par les milices prétendant défendre la minorité musulmane, entraînant une contre-offensive de groupes majoritairement chrétiens.

>> Lire aussi : Plus de 25.000 nouveaux réfugiés centrafricains en RDC

L'intervention de la France (2013-2016) et de la Mission des Nations unies (Minusca, 12.500 hommes) ont permis la tenue d'une élection présidentielle début 2016 et le retour d'un calme relatif à Bangui, mais pas dans l'intérieur du pays victime d'un regain de violences des groupes armés.

Avec AFP

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