La COP27, la conférence mondiale sur le climat, s’est ouverte hier à Sharm el Sheikh, en Egypte. La question du financement des dégâts inévitables déjà causés par le changement climatique est au menu des discussions.
Suite ce lundi de la COP27, la conférence mondiale sur le climat qui s’est ouverte à Charm el-Cheikh, en Egypte. La question du financement des dégâts inévitables déjà causés par le changement climatique est au menu des discussions.
Dès l'aéroport, le jeune militant ougandais Nyombi Morris a déchanté. Parler aux dirigeants, manifester, porter la voix de l'Afrique à la COP27... Tous ses projets se sont fracassés sur des mesures de sécurité qui alarment les défenseurs des droits humains.
Plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus lundi et mardi pour un sommet censé donner une impulsion à ces deux semaines de négociations.
Des lauréats du prix Nobel ont écrit aux organisateurs de la COP27 en Egypte, notamment à l'ONU, au Caire et à des chefs d'Etat, pour réclamer la libération de détenus politiques. Les forces de l’ordre égyptiennes ont arrêté près de 70 personnes en lien avec des appels à manifester.
Avec le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer Méditerranée, l'Egypte pourrait perdre l'un de ses trésors : Alexandrie, avec son port, ses ruines antiques, ses six millions d'habitants.
Pour les Pharaons, il était la vie. Aujourd'hui, le Nil assure la survie de millions d'Africains. Mais avec le changement climatique, conjugué à son exploitation par l'homme, le compte à rebours a commencé pour le deuxième fleuve le plus long du monde.
L'Egypte, qui s'apprête à accueillir la COP27, a invité parmi les dizaines de chefs d'Etat attendus le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, tout juste élu pour remplacer Jair Bolsonaro, au bilan environnemental considéré comme désastreux.
En grève de la faim depuis six mois, Alaa Abdel Fattah, figure centrale de la révolte de 2011 en Egypte, va cesser mardi tout apport calorique et arrêtera de boire de l'eau à partir du 6 novembre, au début de la COP27, a annoncé sa soeur lundi.
Interrogatoires préventifs par la justice militaire, téléphones fouillés ou cafés fermés, la police égyptienne multiplie, selon les défenseurs des droits humains, les mesures de répression face à un mystérieux appel à manifester en pleine COP27 qui réunira les dirigeants de la planète dans le pays.
Le dernier sommet de ce groupe de 22 pays remonte à 2019, en Tunisie, bien avant la pandémie du nouveau coronavirus.
L’Egypte reçoit un prêt de 3 milliards de dollars et une aide d'un millard d'euros du FMI. Le Mozambique prévoit d'expédier début novembre ses premières exportations de gaz naturel liquéfié vers l'Europe. Les industries créatives africaines enregistrent une croissance rapide.
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