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Retour de l'énergie éolienne en haute mer


Trois des cinq turbines de Deepwater Wind qui se trouvent dans l'eau au large de Block Island, R.I, le premier parc éolien offshore du pays le 15 août 2016.
Trois des cinq turbines de Deepwater Wind qui se trouvent dans l'eau au large de Block Island, R.I, le premier parc éolien offshore du pays le 15 août 2016.

L'énergie éolienne fait son grand retour en haute mer, même sur les plus gros navires du monde. Le monde dépend des cargos pour livrer la plupart des marchandises que les gens utilisent. Mais les navires consomment du carburant qui polluent l'environnement.

Les navires consomment du carburant de faible qualité et envoient environ un milliard de tonnes métriques de dioxyde de carbone dans l'atmosphère chaque année, selon l'Organisation maritime internationale.

Avec les nouvelles réglementations internationales sur le carbone, certaines compagnies maritimes reconsidèrent l’utilisation de la source d'énergie gratuite qui alimentait autrefois tous les navires en mer : le vent.

"Presque tous les navires peuvent utiliser un certain type de propulsion éolienne”, Gavin Allwright, de l’Association internationale de Windship.

Gavin Allwright dirige un groupe industriel dont les membres réinventent l'énergie éolienne pour le 21e siècle. Il existe des voiles de cerf-volant, des ailes rigides et des colonnes tournantes appelées rotors Flettner. Certaines nouvelles conceptions de navires visent à être entièrement éoliennes, mais la technologie éolienne peut également être ajoutée aux navires existants pour réduire une partie de leur consommation de carburant.

“Ils brûlent des centaines de tonnes de carburant par jour. Si vous économisez de 5 à 10 % sur un porte-conteneurs géant, c'est une somme énorme”, poursuit Gavin Allwright.

L’entreprise WISAMO, qui utilise des ailes de voile gonflables, est un projet du fabricant de pneus Michelin.

"C'est très simple, il n’y a que deux boutons. Un pour allumer et éteindre et un pour orienter le mât dans la direction du vent. Donc il n'y a pas d'impact sur l’équipage”, Benoît Dailliez, directeur Wisamo-Michelin.

Le système autonome utilise des capteurs pour évaluer les conditions de vent et régler les voiles. Et parce que c'est gonflable.

"Lorsque vous arrivez sous un pont, ou pour toutes les opérations au port, alors il est très facile de rétracter l’aile”, Benoît Baisle Dailliez, Michelin.

Les voiles WISAMO ont été testées sur un yatch, et l'entreprise prévoit de les installer sur un cargo cette année. Bien qu'elles ressemblent beaucoup à la mascotte centenaire de l'entreprise… ces voiles annoncent de futures innovations en matière de mobilité tout en respectant mieux la planète.

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