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Donald Trump critique les manifestations dans les aéroports


Des centaines de manifestants sont réunis à l'aéroport JFK, à New York, le 28 janvier 2017. (VOA/Mehmet Sümer)
Des centaines de manifestants sont réunis à l'aéroport JFK, à New York, le 28 janvier 2017. (VOA/Mehmet Sümer)

Le président américain a rejeté la faute des problèmes rencontrés dans les aéroports américains après la signature de son décret anti-immigration, sur les milliers de manifestants qui se sont mobilisés pour le dénoncer et sur un problème d'ordinateur chez Delta.

"Les gros problèmes dans les aéroports ont été causés par une panne d'ordinateur de Delta, les manifestants et les larmes du sénateur Schumer (un sénateur démocrate Ndlr)", a accusé le président américain sur Twitter, soulignant que seulement 109 personnes avaient été arrêtées à leur arrivées sur le sol américain parmi les 325.000 passagers quotidiens.

Le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, "a dit que tout se passait bien avec très peu de problèmes. L'AMERIQUE DOIT DE NOUVEAU ETRE SURE!", a encore tweeté le président.

"Essayer de trouver des terroristes avant qu'ils ne rentrent dans notre pays n'a rien de plaisant. Etudiez ce qui se passe dans le monde!".

Le décret signé vendredi par le président, qui interdit temporairement l'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays musulmans ((Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) et gèle pour 4 mois toute entrée de réfugiés, a provoqué un tollé aux Etats-Unis et à l'étranger.

M. Trump a été critiqué jusque dans son propre camp et des dizaines de milliers de manifestants à travers les Etats-Unis dénoncent un texte qu'ils jugent "anti-musulmans".

La précipitation dans laquelle le décret - qui doit empêcher l'arrivée de "terroristes" aux Etats-Unis - a été appliqué et les termes très vagues dans lesquels il est rédigé ont provoqué la confusion jusque dans les rangs de la police des frontières chargée de l'appliquer.

Pour l’avocat spécialisé dans les droits civiques, Matthew Galluzzo, ce décret est très flou. "Que même la carte verte soit remise en cause est vraiment inquiètant" a-t-il confié à VOA Afrique :

Matthew Galluzzo joint par Claire Morin-Gibourg
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Cette précipitation a d'ailleurs amené plusieurs juges à en suspendre temporairement certaines clauses, empêchant ainsi l'expulsion immédiate de personnes arrêtées à l'aéroport.

Ce premier échec a poussé l'administration a mettre de l'eau dans son vin en particulier sur les détenteurs d'un permis de résident permanent, la fameuse carte verte, mais aussi sur les ressortissants des sept pays visés qui ont une double nationalité.

Avec AFP

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