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Mali: l'ex-rébellion exige la libération de dix de ses hommes "interpellés" par l'armée


Mali: l'ex-rébellion exige la libération de dix de ses hommes "interpellés" par l'armée
Mali: l'ex-rébellion exige la libération de dix de ses hommes "interpellés" par l'armée

L'ex-rébellion touareg dans le nord du Mali réclame à nouveau la libération de "dix" de ses hommes "interpellés" par l'armée lors d'une opération dans le nord-est du pays, démentant qu'ils soient des "terroristes".

La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) "reste toujours sans nouvelles" de ces homme interpellés le 23 avril "par une patrouille FAMa (les forces armées maliennes) et leurs partenaires (russes) de Wagner", dans un communiqué publié jeudi soir. Le communiqué identifie par leurs noms les "dix combattants" interpellés, selon la CMA, "dans le secteur de Chinam", dans la région de Ménaka (nord-est).

Le Mali et l'Algérie veulent relancer l'accord de paix de 2015
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L'ex-rébellion affirme avoir "opté pour un règlement à l’amiable en donnant la chance à une initiative locale pour obtenir leur libération" mais la démarche n'a pas abouti et "pire, l'armée les qualifie de terroristes". Or, elle dément "tout lien de ses combattants avec les terroristes et exige leur libération sans condition avec leurs armes" et prévient d'"éventuelles conséquences" de cette affaire "en l'absence d'un dénouement heureux".

Un porte-parole de la CMA avait déjà assuré lundi que les hommes interpellés par l'armée étaient des membres de l'ex-rébellion. L'armée malienne avait auparavant, le même jour, affirmé avoir interpellé "douze terroristes" et saisi leur matériel lors d'une opération dans le nord-est du pays, où les jihadistes du groupe Etat islamique ont étendu leur contrôle.

Le Mali est dirigé depuis août 2020 par une junte militaire, qui a rompu une alliance de longue date avec la France et s'est tournée militairement et politiquement vers la Russie. Début avril, l'ex-rébellion touareg du nord du Mali a déclaré qu'il n'y avait "aucun moyen de construire un avenir commun" avec Bamako, et a annoncé en décembre suspendre sa participation à la mise en œuvre de l'accord de paix signé à Alger en 2015.

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