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L'attaque de Boko Haram contre Damaturu repoussée selon l'armée


Une camionnette de patrouille de police brûlée abandonnée sur le bord d'une route déserte à Damaturu, dans l'État de Yobe, le 7 novembre 2011.
Une camionnette de patrouille de police brûlée abandonnée sur le bord d'une route déserte à Damaturu, dans l'État de Yobe, le 7 novembre 2011.

L'armée nigériane a affirmé mercredi avoir repoussé une attaque lancée la veille par Boko Haram contre la ville de Damaturu, dans le nord-est du pays, tuant "de nombreux" jihadistes et saisissant des armes.

L'attaque de mardi était la première contre la capitale de l'Etat de Yobe depuis fin 2014, ont indiqué des habitants à l'AFP.

Selon un porte-parole de l'armée, Njoka Irabor, les soldats ont "avec succès tendu une embuscade qui a conduit à l'extermination de nombreux terroristes de Boko Haram" aux abords de Damaturu.

Des véhicules militaires, une cache d'armes et de munitions ont été trouvés, a-t-il ajouté dans un communiqué.

L'attaque de Damaturu a eu lieu après l'évacuation mardi de quelque 2.000 habitants de la localité de Jakana, située à environ 90 km de Damaturu, sur la route menant à Maiduguri, la capitale de l'Etat voisin de Borno.

Selon l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), les habitants ont été évacués vers le camp de déplacés de Bakassi, à Maiduguri "pour leur propre sécurité" dans la perspective d'une offensive militaire contre Boko Haram.

Des membres de la faction des islamistes dirigée par Abubakar Shekau avaient lancé un raid sur Damaturu le 1er décembre 2014 au cours duquel plus de 150 personnes, dont 38 policiers, avaient été tuées.

Selon des habitants de Damaturu, l'attaque de mardi a été menée par l'autre faction de Boko Haram, le groupe de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP).

Le conflit lancé par les insurgés en 2019 a fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de personnes sont toujours déplacées dans le Nord-Est, où sévit une grave crise humanitaire.

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