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Démarrage du recensement électoral au Togo


Le recensement électoral a débuté à Lomé, au Togo, le 1er octobre 2018. (VOA/Kayi Lawson)
Le recensement électoral a débuté à Lomé, au Togo, le 1er octobre 2018. (VOA/Kayi Lawson)

Le recensement électoral a démarré en vue des échéances électorales d’ici le 16 décembre pour le référendum et les locales et le 20 décembre pour les législatives. La coalition des 14 partis de l'opposition appelle au boycott de ces opérations.

Le recensement électoral a débuté dans la zone sud du pays, malgré l'appel à la suspension lancé par la coalition des 14 partis de l'opposition.

Au premier jour de cette opération, l'affluence n’est pas celle des grands jours comme l’a constaté VOA Afrique au centre EPP Hédjranawoé.

Pour Moutoulidji Zéouani, président du comité de liste et carte (CLC) Kit 1, "les activités ont commencé comme prévu. C'est vrai qu'il y a eu un petit retard, mais tout a bien commencé. Les kits fonctionnent, mais on a un petit souci par rapport aux prises que les techniciens vont installer".

A coté des kits mal ou pas configurés, s’ajoute une lenteur dans les opérations. Il faut patienter pendant au moins deux heures. Normal que les électeurs perdent patience.

"Nous sommes venus pour nous inscrire sur la liste électorale mais les opérateurs sont lents. Nous perdons du temps ici", se lamente Safia. "C'est important qu'en tant que Togolaise. Je dois avoir ma carte d'électeur et le jour du scrutin je pourrai aller voter facilement mais, sans carte, je ne pourrai pas accomplir mon devoir civique".

"Nous sommes seulement qu'à peine une vingtaine depuis le matin, la moitié n'est même pas encore passée", se plaint Michel. "Je dois aller au service mais j'ai laissé pour venir faire ma carte".

Pour Esso Anyala, l'opposition est dans son rôle, comme il le souligne à VOA Afrique : "Il y a des moments où ils prennent des dispositions qui les arrangent parce que ce ne sont pas eux qui sont au pouvoir."

"Ils veulent qu'il y ait des difficultés pour qu'on sache qu’effectivement, la gouvernance n'est pas bonne", explique-t-il.

Le 30 septembre, la C14 a envoyé les noms de ses huit membres devant siéger à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l'Assemblée nationale. En attendant leur intégration effective, la Commission continue de préparer les élections de décembre prochain.

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