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Les majorettes du défilé de la fête de l'Indépendance au Sénégal


Les majorettes de Kennedy quittent leur lycée pour rejoindre la Place de la Nation ce 4 avril à Dakar, Sénégal. (VOA/Seydina Aba Gueye)
Les majorettes de Kennedy quittent leur lycée pour rejoindre la Place de la Nation ce 4 avril à Dakar, Sénégal. (VOA/Seydina Aba Gueye)

Au Sénégal, les majorettes du lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar participent à leur 42e fête de l'indépendance. L'occasion de revenir sur l'histoire de ce joyau qui illumine le 4 avril de ses magnifiques prestations au rythme des tambours africains.

Reportage de Seydina Aba Gueye, correspondant VOA Afrique à Dakar
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Des majorettes à la fête de l’indépendance, l’idée est venue du célèbre tambour major sénégalais Doudou Ndiaye Rose.

Yama Diémé Diédhiou explique la genèse des majorettes du Lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar qu’elle encadre depuis plus de 30 ans.

Les majorettes avec leur encadreur Mme Diedhiou à Dakar, Sénégal. (VOA/Seydina Aba Gueye)
Les majorettes avec leur encadreur Mme Diedhiou à Dakar, Sénégal. (VOA/Seydina Aba Gueye)

"Son séjour à Paris a coïncidé avec leur 14 juillet. En voyant les majorettes de la France, il s'est dit : 'pourquoi pas chez nous ? Ça c’est le style européen mais nous pouvons l’africaniser'", raconte-elle.

"Ce sont les questions qu’il se posait. A son retour au Sénégal, il a tout fait pour essayer d’intégrer l’idée, c'est pour cela qu'il est venu s’adresser au lycée John Fitzgerald Kennedy", confie-t-elle.

Les majorettes sont choisies sur la base de leur disponibilité, de leurs capacités intellectuelles et physiques".
Yama Diémé Diédhiou, encadrante

Chaque année, les majorettes illuminent et égayent la fête de l’indépendance du Sénégal. Ces filles sont sélectionnées parmi la crème de leur établissement, ajoute Yama Diémé Diédhiou.

"Les majorettes sont choisies sur la base de leur disponibilité, de leurs capacités intellectuelles et physiques mais aussi avec l’autorisation parentale. On choisit parmi les meilleures élèves qui se présentent", explique-t-elle.

Une grande popularité auprès des jeunes filles

Malgré la rigueur de la sélection, les jeunes filles du lycée John Fitzgerald Kennedy se bousculent toujours pour devenir majorettes.

Une élève, Aicha Elisabeth Sarr, explique que quand elle regardait " les chorégraphies à la télé, je me disais pourquoi pas moi et comme j’avais la moyenne, je me suis dit que je pouvais être majorette". Depuis, elle fait partie de l'équipe des majorettes avec beaucoup de fierté.

Les majorettes en costume, à Dakar, Sénégal, le 4 avril 2017. (VOA/Seydina Aba Gueye)
Les majorettes en costume, à Dakar, Sénégal, le 4 avril 2017. (VOA/Seydina Aba Gueye)

Aicha, élève en classe de seconde S, a été intronisée capitaine pour son baptême du feu avec les majorettes.

"Pour l’intégration des majorettes, c’est un bonheur. Et être nommée la capitaine, j'en suis fière parce que ce n’est pas facile d’être une nouvelle, une débutante et devenir une capitaine ce n’est vraiment pas facile", souligne-t-elle.

Présentes dans le défilé depuis 1975, les majorettes du lycée John Fitzgerald Kennedy font aujourd’hui partie intégrante du décor de la fête de l’indépendance du Sénégal. Elles sont devenues l’une des principales attractions du 4 avril à travers des prestations colorées et des pas de danse rythmés par les tam-tams de Doudou Ndiaye Rose.

Seydina Aba Gueye, correspondant à Dakar

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