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Mort d'un soldat de la Minusma au Mali


Un soldat de la Minusma, à Gao, Mali, le 5 avril 2016.
Un soldat de la Minusma, à Gao, Mali, le 5 avril 2016.

Un Casque bleu de l'ONU, annoncé mort de ses blessures dans le nord-est du Mali, est finalement décédé d'une maladie, a rectifié un porte-parole de la Mission des Nations unies dans ce pays (Minusma).

La Minusma, qui après avoir annoncé que le Casque bleu était mort des suites de ses blessures, a rectifié en disant qu'il était mort de maladie.

La Minusma avait annoncé samedi dans un communiqué avoir "repoussé quatre attaques à Kidal", faisant état de deux Casques bleus blessés, dont un grièvement, par des tirs nourris contre une de ses patrouilles, ainsi que de trois civils légèrement blessés.

>> Lire aussi: Attaque contre la Minusma à Kidal

"Très triste nouvelle. Le Casque bleu qui avait été sérieusement blessé lors de l'une des attaques vendredi à Kidal est décédé ce matin", avait écrit lundi sur son compte twitter un porte-parole de la Minusma, Olivier Salgado, sans préciser la nationalité de la victime.

Cité dans le communiqué de samedi, le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a condamné "une volonté délibérée de mettre les populations en danger".

"Je mets en garde ces semeurs de chaos qui se heurteront, comme aujourd'hui et toujours, à une réponse vigoureuse des Casques bleus, dont je salue la détermination", a-t-il dit.

Déployée depuis juillet 2013, la Minusma, qui compte environ 12.500 militaires et policiers, est actuellement la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines. Elle a perdu quelque 150 Casques bleus, dont plus de 90 dans des actes hostiles, soit plus de la moitié des soldats de l'ONU tués sur cette période dans le monde.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire française, lancée en janvier 2013, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et internationales, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.

Avec AFP

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