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La Corée du Nord obtient une seconde connexion internet grâce à la Russie


Le président exécutif de Google, Eric Schmidt, visite un laboratoire informatique lors d'une tournée de l'Université Kim Il Sung à Pyongyang, en Corée du Nord le mardi 8 janvier 2013.
Le président exécutif de Google, Eric Schmidt, visite un laboratoire informatique lors d'une tournée de l'Université Kim Il Sung à Pyongyang, en Corée du Nord le mardi 8 janvier 2013.

Une entreprise publique russe a établi une nouvelle connexion internet avec la Corée du Nord, la seconde après celle qui passe par la Chine, ce qui pourrait nuire aux efforts des Etats-Unis pour isoler le pays.

L'activation d'une nouvelle liaison internet mise en place par l'entreprise TransTeleCom a été détectée dimanche par des analystes de Dyn Research, société mesurant la cyberconnectivité mondiale.

Cette nouvelle connexion s'ajoute à celle établie par China Unicom, qui avait quasiment jusqu'à présent l'exclusivité du routage du trafic internet entre la Corée du Nord et le reste du monde.

Cette nouvelle ligne donne à Pyongyang "davantage de résilience en cas d'éventuelles attaques contre l'infrastructure de son réseau", a déclaré jeudi Bryce Boland, de la société de cybersécurité FireEye.

Le Washington Post rapportait récemment que les Etats-Unis avaient mené des attaques informatiques contre des hackers nord-coréens visant à les priver d'accès internet, une opération qui aurait pris fin samedi.

La Corée du Nord compte une unité d'environ 6.800 spécialistes des cyberattaques, selon le ministère sud-coréen de la Défense. Elle a été accusée de nombreuses attaques informatiques de grande ampleur, et notamment de celle menée en 2014 contre Sony Pictures.

Mais avec une seule connexion internet avec l'extérieur, la Corée du Nord était elle-même particulièrement vulnérable.

Avec une seconde ligne, "déconnecter la Corée du Nord d'internet devient beaucoup plus difficile", a déclaré M. Boland.

Avec AFP

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