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Cap sur l'économie et une croissance forte au Togo


Kanka-Malik Natchaba, conseiller du président togolais, à Lomé, le 13 novembre 2018. (VOA/Kayi Lawson)
Kanka-Malik Natchaba, conseiller du président togolais, à Lomé, le 13 novembre 2018. (VOA/Kayi Lawson)

Le Togo a adopté en août dernier son Plan national de développement (PND). Il s'agit d'un programme quinquennal qui doit être piloté sur la période 2018-2022.

A travers le PND, le Togo s’est donné comme priorité pour les cinq années de transformer structurellement l'économie, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d'emplois décents et induisant l'amélioration du bien-être social.

L’objectif recherché est d’atteindre une croissance forte et inclusive de 7,6% à l’horizon 2022.

Reportage de Kayi Lawson sur l'économie au Togo
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La transformation de l'économie togolaise est d'actualité. Pour atteindre cet idéal à l'horizon 2022, le pays s'est doté d'un Plan National de développement (PND) structuré autour de 3 axes stratégiques.

Kanka-Malik Natchaba, conseiller du président togolais et en charge de la cellule présidentielle d'exécution et de suivi des projets prioritaires, a souligné que "le premier axe, c'est la mise en place d'un hub logistique d'excellence et d'un centre d'affaires de premier ordre dans la sous-région".

Le deuxième axe veut mettre en place "des pôles de transformation agricole, manufacturière et minière", sachant que l'ajout logique, "c'est le renforcement des mécanismes d'inclusion sociale".

Concernant le deuxième axe stratégique relatif notamment au secteur agricole, des acteurs du secteur estiment qu'il faut mettre l'accent sur la transformation agroalimentaire et industrielle.

Ismaël Tanko, jeune entrepreneur togolais et producteur de purée de tomates, à Lomé, le 13 novembre 2018. (VOA/Kayi Lawson)
Ismaël Tanko, jeune entrepreneur togolais et producteur de purée de tomates, à Lomé, le 13 novembre 2018. (VOA/Kayi Lawson)

"Un produit agricole vendu tel quel n'apporte pas vraiment beaucoup de valeur ajoutée au pays et à l'agriculteur, alors qu'un produit agricole transformé apporte de la valeur ajoutée", soutient Ismaël Tanko, jeune entrepreneur et producteur de purée de tomates.​

Selon lui, la contribution du PND "doit aller dans le sens de promouvoir plus d'unités de transformation, plus d'usines de transformation de nos produits agricoles."

65% du financement de ce plan de développement va provenir du secteur privé à travers des partenariats publics-privés. Pour sa participation à ce plan, le secteur privé scrute des projets productifs, explique à VOA Afrique Germain Meba, président de la Chambre du commerce et d'industrie du Togo (CCIT).

"Le secteur privé est en train de chercher un ensemble de projets productifs pour gagner de l'argent", a-t-il confié.

"Nous cherchons à voir des projets porteurs, mais aussi à proposer un ensemble de projets pour que nous nous sentions intégrateur car pour que l'économie aille de l'avant, sans le secteur privé, on ne peut rien", insiste-t-il.

Dans le cadre de ce PND, le gouvernement togolais se tourne vers des pools bancaires pour le financement de certains secteurs, notamment l'agriculture, les infrastructures et l'énergie.

Le financement de la centrale thermique de Lomé de 50 mégawatts sera mobilisé par des banques avec pour chef de file Orabank.

Grâce au PND, le Togo espère créer 500.000 emplois sur 5 ans et réduire l'indice de pauvreté monétaire à 44,6. L'autre résultat attendu à l'horizon 2022 est de porter le taux de croissance de l'économie à 7,6.

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