Les publicités politiques à la télévision n'étant autorisées que deux semaines avant le scrutin du 9 avril, les partis s'en remettent aux réseaux sociaux pour créer le buzz.
Les élections s'annoncent serrées et les médias sociaux jouent un rôle plus important que jamais dans la campagne.
Dans l'esprit d'une campagne qui ne fait guère de place à la subtilité, le clip de la ministre de la Justice Ayelet Shaked, publié lundi soir, a provoqué de nombreuses réactions.
Lire aussi : Netanyahu a un mois pour rester politiquement en vieLa vidéo traite par l'ironie les accusations selon lesquelles Mme Shaked défend une politique "fasciste", qu'elle même considère comme démocratique.
La photogénique Mme Shaked détourne les images convenues des publicités pour les parfums en se saisissant à la fin du clip d'un flacon sur lequel il est écrit "fascisme" en anglais et en le vaporisant sur elle. "Pour moi, ça a le parfum de la démocratie", dit-elle.
Mais de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux estiment que la vidéo manque son effet et suggère que Mme Shaked se félicite d'être fasciste.
"Tous ceux qui ne savent pas que la gauche accuse souvent Shaked de fascisme comprendront qu'elle soutient le fascisme en le présentant comme la démocratie", affirme sur Twitter Eylon Levy, journaliste de la chaîne i24.
"For anyone who doesn%27t know that the left often accuses Shaked of fascism, this ad will sound like she%27s endorsing fascism and calling it democracy," Eylon Levy of Israel%27s i24 news channel posted on Twitter.AFP 👇https://t.co/kwpIElztEU
— Eylon Levy (@EylonALevy) 19 mars 2019