La Journée internationale de lutte contre le Sida, célébrée mercredi sous le signe de l’accès universel et des droits humains, a donné l’occasion mercredi aux dirigeants mondiaux de lancer des appels à la poursuite de la lutte et à l’intensification des efforts.
Le président de la Société internationale du Sida, le Dr. Elly Katabira a déclaré que malgré les succès enrégistrés, il reste beaucoup à faire dans le domaine de la prévention et des soins, et pour améliorer l’accès aux antirétroviraux dans les zones où la pandémie continue de prosopérer. Plus de 33 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH, dont près de 70 %’en Afrique sub-saharienne. La commission de haut niveau sur la prévention du Sida a publié une déclaration invitant les dirigeants du monde à entamer une révolution en matière de prévention.
Le président Barak Obama a réaffirmé la détermination des Etats-Unis en matière de prévention, de soins et de lutte contre les stigmates associés au Sida. L’UNICEF avait déjà déclaré mardi qu’une génération de bébés sans Sida pourraient voir le jour si la communauté internationale intensifie les efforts pour créer les conditions d’un accès universel et promouvoir la prévention ainsi que le traitement et la protection sociale.
Pour sa part, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a livré un message d'espoir. « Nous pouvons être fiers. Au niveau mondial, nous avons réduit de 20% le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès liés au SIDA. Pour la première fois nous pouvons dire que nous avons brisé la trajectoire de l'épidémie ». Sur le front des bonnes nouvelles en effet, il est juste de souligner les progrès considérables réalisés. Entre 2004 et 2009, le nombre de patients sous antirétroviraux est passé de 700 000 à... 5,2 millions. Le nombre de nouvelles infections à VIH quant à lui a diminué de 20% par rapport à 1999. Ces chiffres expliquent la satisfaction de l'ONUSIDA. Son directeur reste toutefois prudent.