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Moscou demande une condamnation et Washington se dit "prêt à dégainer" de nouveau


L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, prend la parole lors d'une réunion Conseil de sécurité, New York, 13 avril 2018.
L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, prend la parole lors d'une réunion Conseil de sécurité, New York, 13 avril 2018.

La Russie a demandé samedi au Conseil de sécurité des Nations unies de voter, à la fin de sa réunion d'urgence samedi, sur son projet de résolution condamnant les frappes occidentales en Syrie alors que les Etats-Unis affirmaient être "prêts à dégainer" de nouveau.

"Vos agressions aggravent la situation humanitaire" en Syrie, a dénoncé l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia. "Vous n'êtes pas sortis du néo-colonialisme", a-t-il aussi dit, en estimant que Washington, Londres et Paris avaient "foulé au pied la charte de l'ONU".

Le projet russe, de cinq paragraphes et qui a peu de chances de recueillir les neuf voix nécessaires à son adoption, fait part d'une "grande inquiétude" face à "l'agression" contre un Etat souverain. Elle viole, selon Moscou, "le droit international et la Charte des Nations unies".

>> Lire aussi : Ce que l'on sait des frappes en Syrie

Le projet de résolution russe dénonce la survenance des frappes occidentales tôt samedi alors qu'une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se trouve en Syrie pour réunir des éléments sur les attaques chimiques présumées du 7 avril à Douma.

Le nouveau texte russe demande aussi l'arrêt "sans délai" de "l'agression" contre la Syrie. Les Etats-Unis ont déjà annoncé qu'il n'y aurait pas de nouvelles frappes tant que le régime syrien s'abstient de recourir à des armes chimiques.

>> Lire aussi : Que va faire Moscou après les frappes occidentales en Syrie?

En réponse, les Etats-Unis ont indiqué être "prêts à dégainer" à nouveau en cas de nouvelle attaque chimique en Syrie. L'ambassadrice américaine, Nikki Haley, a réaffirmé que les Etats-Unis étaient dans leur droit pour mener des attaques aériennes en Syrie.

En début de réunion, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé les membres du Conseil de sécurité à "agir en accord avec la Charte des Nations unies et dans le cadre du droit international" lorsqu'il est question de "paix et sécurité".

Avec AFP

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