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L'UE, l'ONU et le Royaume-Uni appellent le Zimbabwe à la non-violence


Un soldat armée dans les rues de la capitale, Harare, Zimbabwe, le 15 novembre 2017.
Un soldat armée dans les rues de la capitale, Harare, Zimbabwe, le 15 novembre 2017.

Le Royaume-Uni, l'Union européenne et les Nations unies ont appelé le Zimbabwe à s'abstenir de toutes violences, espérant une solution pacifique.

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a appelé les parties au Zimbabwe à "s'abstenir de toute violence" afin que le Zimbabwe reste un Etat "stable et prospère".

"Nous surveillons la situation de très près et notre ambassade fournit du soutien et des conseils aux ressortissants britanniques au Zimbabwe. Pour le moment, c'est très mouvant et c'est difficile de dire exactement comment cela va se passer", a déclaré le ministre dans un communiqué.

"Tout le monde veut un Zimbabwe stable et prospère. Nous appellons chacun à s'abstenir de toute violence, c'est crucial", a ajouté Boris Johnson.

"Nous observons les développements en cours très attentivement. La situation est encore très mouvante", a déclaré de son côté Theresa May devant les députés britanniques, avant d'appeler "toutes les parties à la retenue".

"Vous aurez vu des images de militaires déployés dans la ville au cours de la nuit et je peux confirmer que les militaires restent déployés à des endroits stratégiques ce matin", a déclaré dans le même communiqué l'ambassadeur britannique à Harare, Simon Thomas.

Il a conseillé aux ressortissants britanniques de "rester à la maison ou dans leur chambre d'hôtel et d'attendre que les choses se calment un peu". L'ambassade est fermée mercredi en raison de "la situation incertaine".

Interrogé sur la possibilité de voir Londres utiliser les événements en cours pour appuyer une évolution démocratique du Zimbabwe, il a déclaré : "Je pense que c'est un moment d'espoir. Beaucoup de gens dans ce pays doivent le considérer ainsi" et "vous pouvez être absolument certain que si nos espoirs se réalisent le Royaume-Uni sera à l'avant-garde pour aider le Zimbabwe à opérer ce virage".

L'armée du Zimbabwe a pris le contrôle des rues de la capitale, Harare, au cours d'une opération visant selon elle à éliminer des "criminels" dans l'entourage du président Robert Mugabe.

Résolution pacifique espérée à l'UE

L'Union européenne s'est dite préoccupée par la situation au Zimbabwe en appelant au "dialogue" en vue d'une "résolution pacifique".

"Nous appelons toutes les parties concernées à passer de la confrontation au dialogue avec pour objectif une résolution pacifique", a déclaré cette porte-parole, Catherine Ray, lors d'un point presse de la Commission européenne.

Depuis mardi soir, l'armée du Zimbabwe a pris le contrôle des rues de la capitale Harare au cours d'une opération visant selon elle à éliminer des "criminels" dans l'entourage du président Robert Mugabe.

Guterres appelle à "la retenue"

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé le Zimbabwe "à la retenue".

Il réclame "le calme, l'absence de violences et de la retenue", a indiqué un porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq. "Préserver les droits fondamentaux, dont la liberté d'expression et de réunion est d'une importance vitale", estime aussi Antonio Guterres, selon le porte-parole.

Pour le patron de l'ONU, "les différences politiques doivent être résolues de manière pacifique et par le dialogue, en accord avec la Constitution du pays", a-t-il ajouté.

L'armée du Zimbabwe a pris le contrôle des rues de la capitale, Harare, au cours d'une opération visant selon elle à éliminer des "criminels" dans l'entourage du président Robert Mugabe, qui règne sur le pays depuis 1980.

Après plusieurs jours d'un bras de fer provoqué par le limogeage du vice-président Emmerson Mnangagwa, l'armée zimbabwéenne retenait mercredi Robert Mugabe dans sa résidence.

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