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Une vingtaine de dossiers de candidature à la présidentielle


Le président sortant Macky Sall (à gauche) et son épouse Marieme Faye Sall (à droite) saluent les spectateurs à la cérémonie de son investiture comme candidat à la prochaine élection présidentielle, à Dakar, le 1er décembre 2018,
Le président sortant Macky Sall (à gauche) et son épouse Marieme Faye Sall (à droite) saluent les spectateurs à la cérémonie de son investiture comme candidat à la prochaine élection présidentielle, à Dakar, le 1er décembre 2018,

Une vingtaine de dossiers de candidature pour la présidentielle de février au Sénégal ont été introduits auprès du Conseil constitutionnel, qui annoncera au plus tard le 21 janvier la liste des prétendants à la succession du président Macky Sall, lui-même candidat, selon les médias sénégalais.

Selon les médias sénégalais jeudi et une source proche du Conseil constitutionnel contactée par l'AFP au lendemain de la date limite pour présenter les dossiers, entre 23 et 27 candidats ont rempli les formalités.

Fin août, plus de 80 candidats avaient manifesté leur intention de se présenter, mais seul un quart d'entre eux ont réussi à recueillir les parrainages nécessaires qui doivent représenter entre 0,8% et 1% des électeurs, soit environ 52.000 signatures réparties dans au moins sept des 14 régions du pays.

Le président libéral Macky Sall, élu en 2012, fait figure de grand favori, ses deux principaux adversaires étant empêtrés dans des affaires judiciaires mettant en péril la recevabilité de leur candidature.

Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012) a été investi par le Parti démocratique sénégalais (PDS). Mais il a été radié des listes électorales après sa condamnation en 2015 à six ans de prison pour enrichissement illicite et vit à l'étranger depuis qu'il a été gracié par Macky Sall. Toujours sous le coup d'une amende de plus de 200 millions d'euros, il risque d'être placé en détention s'il rentre au pays, a prévenu Macky Sall.

L'ancien maire de Dakar Khalifa Sall, dissident de la majorité, attend pour sa part la décision prévue le 3 janvier de la Cour suprême sur le pourvoi en cassation qu'il a introduit contre sa condamnation à cinq ans de prison pour escroquerie dans une affaire concernant la gestion de la capitale sénégalaise.

L'opposition, qui accuse le camp présidentiel d'avoir manœuvré pour éliminer les candidatures les plus gênantes, a appelé ses partisans à manifester vendredi pour réclamer des élections "transparentes".

Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a répliqué dimanche que "ce n'est pas Macky Sall qui choisit les candidats".

"Celui qui a des problèmes avec la justice de son pays, c'est son problème et non celui du président de la république. Tout le monde a le droit de déposer sa candidature. Le moment venu, le Conseil constitutionnel publiera la liste des candidats", a déclaré M. Dionne.

Apparu récemment sur la scène politique, un jeune député de 44 ans, Ousmane Sonko, espère rassembler les voix des mécontents.

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