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Une vingtaine d'ONG appellent à la libération de cinq miltants anti-Kabila en RDC


Des policiers encerclent le Palais de Justice de Lubumbashi, en RDC, le 5 janvier 2017. (VOA/Narval Mabila)
Des policiers encerclent le Palais de Justice de Lubumbashi, en RDC, le 5 janvier 2017. (VOA/Narval Mabila)

Une vingtaine d'ONG ont appelé "à la libération immédiate" de cinq opposants au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila arrêtés le 31 juillet à Lubumbashi dans le sud-est de la République démocratique du Congo.

Dans un communiqué parvenu à l'AFP samedi, les signataires demandent au tribunal de paix de Lubumbashi, deuxième ville du pays, "d'acquitter (les) cinq compatriotes défenseurs des droits de l'Homme arrêtés arbitrairement", estimant que les faits pour lesquels ils sont poursuivis n'étaient pas "infractionnels".

Pour ces 20 ONG, ces arrestations consacrent "la méconnaissance manifeste" des dispositions légales sur les libertés et les manifestations publiques et leur "violation" volontaire.

Les cinq militants des droits de l'Homme ont été arrêtés lors des manifestations (interdites) anti-Kabila du 31 juillet à l'initiative du mouvement des jeunes indignés Lucha (Lutte pour le changement). Ils venaient d'achever une séance de prière dans une église près du siège de la commission chargée d'organiser des élections en RDC.

La police avait fait état d'une dizaine de manifestants arrêtées à Lubumbashi, dont les cinq activistes qui sont actuellement jugés pour "provocation et incitation à des manquements contre l'autorité publique", lit-on dans le communiqué.

La RDC traverse une crise politique aggravée par le maintien au pouvoir du président Kabila malgré la fin de son mandat le 20 décembre dernier. La Constitution lui interdit de se représenter.

Le 7 aout des manifestations anti-Kabila avaient fait au moins 12 morts et plusieurs dizaines de personnes arrêtées, selon la police. Les 8 et 9 aout, deux journées "ville morte" ont été diversement observées dans plusieurs villes du pays à l'appel du Rassemblement de l'opposition.

Cette coalition de la majeure partie de l'opposition congolaise prévoit aussi des réunions publiques le 20 août, des meetings populaires le 3 septembre et des appels à la désobéissance civile à partir du 1er octobre en vue d'obtenir le départ du chef de l'État.

Avec AFP

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