"L'équipe des vipères: mes 500 jours extraordinaires à la Maison Blanche de Trump", qui sort la semaine prochaine aux Etats-Unis, est écrit par Cliff Sims, ancien conseiller spécial du 45e président américain. Il avait participé à la campagne du candidat républicain avant d'intégrer les services de la communication à la Maison Blanche.
Les bonnes feuilles de l'ouvrage de 384 pages ont été publiées par le Washington Post, la radio publique NPR et le site d'information en ligne Axios.
Selon le Post, le livre contient "des scènes de chaos, de dysfonctionnement et de duplicité remplies de grossièretés entre le président, les membres de sa famille et les responsables du gouvernement."
Evitant la flatterie ou le règlement de compte, l'auteur fait aussi son auto-critique en admettant ouvertement avoir été mené par l'ambition, estime le quotidien.
"Il est impossible de nier combien le personnel de la Maison Blanche, encore une fois, moi inclus a été parfois absolument hors de contrôle", écrit Cliff Sims. La fidèle Kellyanne Conway est ainsi qualifiée de "tireur d'élite" au sein de l'équipe de conseillers, dont le but est de "survivre à tous les autres, même au président".
Le milliardaire cultive l'esprit de loyauté, un trait de caractère déjà noté dans les mémoires de James Comey, l'ex-chef du FBI limogé par M. Trump.
"Pourquoi n'es-tu pas loyal au président?", assène-t-il en août 2017 à Paul Ryan, alors président de la Chambre des représentants. Celui-ci avait critiqué publiquement M. Trump pour sa réticence à condamner les violences racistes lors d'un rassemblement de l'extrême droite à Charlottesville, en Virginie.
Autre trait déjà évoqué dans de précédents livres, le manque de concentration du président face à des présentations détaillées.
Donald Trump n'avait aucune confiance dans son équipe après de multiples fuites dans la presse, écrit M. Sims, qui raconte avoir fait une "liste des ennemis" avec l'ancien garde du corps du président, Keith Schiller.
"On va se débarrasser de tous les serpents, mêmes les charognards", leur aurait alors expliqué le président.
Avec AFP