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Un chef d'un groupe armé et un policier tués dans un raid en Egypte


Des policiers devant une morgue au Caire, le 31 octobre 2015.
Des policiers devant une morgue au Caire, le 31 octobre 2015.

Un dirigeant d'un groupe armé a été tué lors d'une descente de la police contre son appartement au Caire, a annoncé lundi le ministère de l'Intérieur en faisant état de la mort d'un policier dans des échanges de tirs.

L'activiste visé, Mohamed Abdel-Khaleq Farag Ali, a été présenté par le ministère de l'Intérieur comme un chef du groupe Hasm qui a revendiqué un attentat le 9 décembre au Caire qui a coûté la vie à six policiers.

Ce groupe, accusé par les autorités d'être lié à la confrérie interdite des Frères musulmans, a en outre revendiqué ces derniers mois d'autres attaques contre la police et des responsables de la justice.

Les forces de sécurité ont pris d'assaut "un repaire où se cachaient et se réunissaient des membres du groupe" Hasm ans le quartier de 6 Octobre, a précisé le ministère, sans préciser la date du raid. Des échanges de tirs ont suivi tuant Farag Ali, ainsi qu'un policier.

Cet appartement "servait également à la fabrication d'engins explosifs pour être utilisés dans des attaques", a ajouté le ministère dans un communiqué.

Le groupe Hasm a confirmé la mort d'un de ses chefs dans le raid policier, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, en précisant qu'il était pourchassé depuis un an. Elle a promis de venger sa mort.

Un responsable de la polie a indiqué sous le couvert de l'anonymat que l'assaut avait eu lieu samedi.

La police accuse le groupe Hasm d'être affilié aux Frères musulmans, la formation du président destitué Mohamed Morsi qui est considérée comme un mouvement "terroriste" par les autorités.

Des groupes extrémistes ont mené de nombreuses attaques contre les policiers et les soldats égyptiens depuis le renversement par l'armée en 2013 de M. Morsi, actuellement en prison, et la répression qui a suivi contre ses partisans.

Les Frères musulmans affirment pour leur part rejeter les actes de violence.

Avec AFP

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