Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Un centre pour lutter contre les fausses informations à Abuja


Un habitant de Lagos lit un article sur une photo du président Buhari parue plus de deux mois après son départ pour des soins médicaux à Londres, le 24 juillet 2017.
Un habitant de Lagos lit un article sur une photo du président Buhari parue plus de deux mois après son départ pour des soins médicaux à Londres, le 24 juillet 2017.

L’heure est aux derniers préparatifs à la Ceni et au niveau des organisations de la société civile. Le Centre pour la Démocratie et le Développement a ouvert jeudi matin à Abuja un centre d’analyse pour lutter contre les fausses informations pendant et après le vote.

Le Centre fournira une analyse systématique, précise et en temps réel des événements qui se déroulent avant, le jour du scrutin et durant la période post-électorale.

Abuja, la capitale, abrite un centre d’analyse des élections pour lutter contre les fausses informations
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:02:33 0:00

Le Centre fournira une analyse systématique, précise et en temps réel des événements qui se déroulent avant, le jour du scrutin et durant la période post-électorale.

"Nous avons créé le centre pour collecter des informations que nous allons recevoir, ensuite elles sont vérifiées avant de les disséminer au public", explique Juliette qui travaille avec le Centre.

Les médias sociaux jouent au Nigeria un rôle important dans la diffusion de l’information, notamment en période électorale. Comme lors des élections de 2015, des rumeurs, des mensonges et la désinformation pourraient se propager à travers les médias sociaux.

"Nous avons pensé que les processus électoraux au Nigeria deviennent de plus en plus compliqués. Il y a tellement de facteurs qui jouent. Donc, il faut avoir un centre où il y a des analystes de très hauts niveaux qui peuvent suivre ces processus électoraux", a souligné Djibrin Ibrahim, l’ancien directeur du Centre pour la Démocratie et le Développement.

Une douzaine d’analystes provenant d’universités et de la société civile ont été recrutés pour gérer ce centre. Ils vont travailler avec des observateurs déployés sur le terrain.

L'objectif, c'est leur permettre de recevoir des données exactes des différents bureaux de vote du pays.



"Nous allons faire ce qu’on appelle le comptage parallèle et nous allons travailler avec les autres groupes d’observateurs pour comparer quelles sont les tendances dans chacun des 'wards' ( bureaux de vote) du pays", a fait savoir Djibrin Ibrahim.

Du côté de la Commission électorale, tout semble être prêt pour le scrutin de samedi, notamment l'acheminent du matériel électoral.

Plus de 800.000 agents électoraux ont été déployés par la Céni. En plus, les observateurs nationaux et internationaux sont en train de se déployer dans les 36 Etats du Nigeria.

"Au niveau national, il y a 119 groupes d’observateurs et à l’international il y a jusqu’ici 35 groupes d’observateurs. Ce nombre peut augmenter, mais avant de clore, nous allons travailler avec le nombre déjà présent sur le terrain, c’est-à-dire 35 groupes", précise le porte-parole de la Céni, Aliyu Belle.

Les deux principaux candidats, le président sortant, Muhammad Buhari, et l’ancien vice-président Atiku Abubakar vont voter chacun dans son Etat d’origine.

XS
SM
MD
LG