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Trump pense que le rapport de l'inspecteur général est un "désastre total" pour Comey et le FBI


Le président Donald Trump et l’ex-directeur du FBI James Comey
Le président Donald Trump et l’ex-directeur du FBI James Comey

Donald Trump a réagi vendredi à la publication la veille d'un rapport officiel sur certains actes d'enquête de l'ex-directeur du FBI James Comey en 2016, qualifiant le document de "désastre total" pour ce dernier et pour le prestigieux service de police.

"Le rapport de l'IG (inspecteur général Michael Horowitz)est un désastre total pour Comey, ses sous-fifres et tristement, le FBI. On se souviendra officiellement de Comey comme du pire chef, de loin, de l'histoire du FBI. J'ai rendu un fier service au peuple en le virant. Bons instincts", a tweeté le président américain tôt vendredi matin.

Le rapport de 500 pages publié jeudi, qui revient sur d'éventuels abus au sein du ministère de la Justice et des agences en dépendant, a conclu que l'ancien directeur du FBI James Comey a été "insubordonné" mais impartial lors de son enquête avant la présidentielle de 2016 sur l'utilisation d'une messagerie électronique privée par la candidate démocrate Hillary Clinton lorsqu'elle était secrétaire d'Etat.

>> Lire aussi : L'ex-chef du FBI "insubordonné" mais impartial dans l'enquête sur Hillary Clinton

"Nous n'avons trouvé aucune preuve montrant que les décisions des procureurs ont été influencées par des partis pris ou d'autres considérations déplacées", a écrit l'inspecteur général Michael Horowitz.

Le président Trump ne cesse de proclamer que les démocrates se sont alliés avec certains employés du FBI pour empêcher son élection.

Un point en particulier cristallise sa colère: la relation amoureuse entre deux agents, Lisa Page et Peter Strzok, ayant travaillé sous les ordres de M. Comey et ensuite pour le procureur spécial Robert Mueller.

Les deux amants, qui ont été débarqués de l'enquête de M. Mueller l'été dernier, affichaient leur sympathie pour Hillary Clinton.

Selon l'inspecteur général, ils ont montré une "volonté d'agir officiellement pour affecter" les chances de M. Trump d'être élu président.

Dans un email, M. Strzok disait notamment à son amante qu'ils "empêcheraient" le milliardaire républicain d'accéder à la Maison Blanche.

"On ne descend pas plus bas que ça!", a commenté le président dans un autre tweet à leur égard vendredi matin.

Avec AFP

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