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Trois soldats tués dans une attaque de Boko Haram au Cameroun


Des maisons incendiées à Moskata lors d'une incursion de Boko Haram dans l'extrême nord du Cameroun, le 17 août 2017. (Photo : Journal l'Oeil du Sahel)
Des maisons incendiées à Moskata lors d'une incursion de Boko Haram dans l'extrême nord du Cameroun, le 17 août 2017. (Photo : Journal l'Oeil du Sahel)

Trois militaires camerounais ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche lors d'une attaque dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun par des jihadistes nigérians de Boko Haram, a appris l'AFP de sources sécuritaires lundi.

"Boko Haram a attaqué samedi dans la nuit un poste de la Force multinationale mixte (FMM, une coalition régionale engagée contre les jihadistes nigérians) à Sagmé", a affirmé une source sécuritaire de la région.

"Trois militaires ont été tués et quatre autres blessés", a-t-elle ajouté, confirmant une information obtenue par l'AFP auprès d'un policier en poste à Fotokol, la principale ville de la zone de Sagmé.

Petit village de l'Extrême-Nord, Sagmé est séparé du Nigeria par une rivière dont l'eau se tarit en saison sèche, favorisant la traversée à pied d'une rive à l'autre.

La région de l'Extrême-Nord du Cameroun est régulièrement la cible d'attaques de Boko Haram, même si leur fréquence a sensiblement baissé ces derniers mois.

Mi-mars, trois civils ont été tués dans l'attaque d'une localité de la zone de Kolofata par des membres de Boko Haram.

La FMM, appuyée par des pays occidentaux, regroupe des militaires du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria, et est engagée dans la lutte contre Boko Haram dans la région du lac Tchad avec l'aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.

Depuis son apparition en 2009, Boko Haram, actif dans les pays frontaliers du lac Tchad, a provoqué la mort d'au moins 27.000 personnes et en a déplacé 1,8 million qui ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

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