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Poutine appelle Netanyahu à "s'abstenir de toute action déstabilisante" en Syrie


Le président Vladimir Poutine à Novo Ogaryovo, dans l'oblast de Moscou, le 13 avril 2015.
Le président Vladimir Poutine à Novo Ogaryovo, dans l'oblast de Moscou, le 13 avril 2015.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à "s'abstenir de toute action qui déstabiliserait encore plus la situation" en Syrie après les frappes israéliennes contre une base militaire lundi matin.

Dans un communiqué, le bureau de Benjamin Netanyahu a de son côté indiqué que le "Premier ministre a parlé au téléphone ce soir avec le président russe Vladimir Poutine" et qu'il a "répété qu'Israël n'autorisera pas l'Iran à s'établir militairement en Syrie".

Selon un communiqué du Kremlin, Vladimir Poutine "a appelé à s'abstenir de toute action qui déstabiliserait encore plus la situation dans le pays, qui représenterait une menace pour sa sécurité".

Le président russe a "insisté sur l'importance du respect de la souveraineté de la Syrie", ajoute le communiqué du Kremlin, qui précise que les deux chefs d'Etat "ont discuté des récentes frappes de l'aviation israélienne contre la base aérienne T-4".

La base T-4, située dans la province centrale de Homs, a été endommagée lundi par une frappe aérienne. Elle abrite des forces syriennes et iraniennes et au moins 14 combattants, dont des Iraniens, ont été tués dans ce bombardement, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

En février, Israël avait déjà visé cette base lors de raids aériens d'envergure contre des positions du régime syrien, mais aussi des forces iraniennes stationnées en Syrie où elles aident le président Bachar al-Assad dans sa guerre contre rebelles et jihadistes.

>> Lire aussi : Trump prévient la Russie qu'il va lancer des missiles sur la Syrie

La Russie est un des plus fidèles soutiens de Bachar al-Assad en Syrie et a déjà mis en garde contre de nouvelles frappes, notamment des Etats-Unis en représaille à l'attaque chimique présumée contre le bastion rebelle de Douma la semaine dernière.

Moscou a ainsi prévenu que tout acte pouvant "déstabiliser la situation déjà fragile dans la région" aurait de "graves conséquences".

Avec AFP

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