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Réunion à Washington pour défendre la liberté de religion dans le monde


Omar Abdul-Malik prays alone as the Washington National Cathedral and five Muslim groups hold the first celebration of Muslim Friday Prayers, Jumaa, in the Cathedral's North Transept in Washington, D.C., Nov. 14, 2014.
Omar Abdul-Malik prays alone as the Washington National Cathedral and five Muslim groups hold the first celebration of Muslim Friday Prayers, Jumaa, in the Cathedral's North Transept in Washington, D.C., Nov. 14, 2014.

Le gouvernement américain a donné mardi à Washington le coup d'envoi d'une réunion ministérielle de trois jours, la première du genre, pour promouvoir la liberté de religion, qui est "attaquée dans le monde".

"L'absence de liberté religieuse dans un seul endroit est une menace pour la paix, la prospérité et la stabilité partout ailleurs", a déclaré l'ambassadeur américain Sam Brownback à l'ouverture de cette réunion.

Elle est consacrée mardi et mercredi à la société civile et aux témoignages de "rescapés", avant la rencontre jeudi des ministres de nombreux pays autour du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo.

Selon Sam Brownback, "le droit à la liberté de religion et la capacité à vivre en accord avec sa conscience sont attaqués dans le monde".

Il a évoqué plusieurs exemples, comme les minorités musulmanes rohingya en Birmanie ou ouïghour en Chine, ou encore le pasteur américain Andrew Brunson détenu en Turquie "pour de fausses accusations".

"Cela doit changer et c'est pour cela que vous êtes là", a dit l'ambassadeur des Etats-Unis pour la liberté religieuse. "Nous ne pouvons pas nous permettre d'échouer, nous devons redoubler d'efforts pour faire progresser la liberté de religion", a-t-il lancé.

L'administration de Donald Trump a fait de cette cause une priorité en matière de défense des droits de l'homme.

"Les Etats-Unis mettent la liberté religieuse, ce droit fondamental de l'humanité, au coeur des discussions avec chaque pays avec lequel nous parlons", a expliqué Mike Pompeo la semaine dernière dans un entretien avec la radio Voice of America.

"Personne ne devrait être puni par son gouvernement pour sa croyance religieuse ou pour des activités religieuses liées à cette croyance", a prévenu le chef de la diplomatie américaine, qui doit s'exprimer jeudi matin devant les autres ministres.

Le vice-président Mike Pence, proche de la droite chrétienne évangélique américaine, doit également prendre la parole jeudi.

>> Lire aussi: Trump lance un appel à l'unité mais reste ferme sur l'immigration

Washington a invité les représentants de plus de 80 pays qui défendent la liberté de religion ou qui ont au moins commencé à le faire, ainsi que plus de 175 membres de la société civile et une centaine de dignitaires religieux.

Objectif: partager les expériences et les mesures concrètes et annoncer de nouveaux plans d'action pour faire avancer cette cause.

Avec AFP

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