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Remous après le rejet de recours contre la loi électorale en RDC


Un bureau de vote en RDC, le 22 décembre 2015. (VOA/Katarina Höije)
Un bureau de vote en RDC, le 22 décembre 2015. (VOA/Katarina Höije)

Plusieurs voix critiquaient toujours lundi en République démocratique du Congo le rejet par la Cour constitutionnelle de trois recours contre la loi électorale, en vue des élections prévues le 23 décembre.

La Cour constitutionnelle a rejeté trois requêtes contre la loi électorale promulguée fin décembre 2017 par le président Joseph Kabila, a-t-elle annoncé vendredi.

Ces requêtes ont été déposées par des parlementaires vent debout contre un seuil d'éligibilité qui va selon eux pénaliser les petits partis aux élections législatives (réunir 1% de l'électorat national pour envoyer des députés à l'Assemblée).

Les parlementaires protestent également contre la "caution exorbitante" demandée aux futurs candidats pour les scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux prévus le 23 décembre.

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Chaque candidat aux élections législatives doit déposer une caution de 1.000 dollars, contre 500 dollars par liste auparavant.

Le quotidien d'opposition le Potentiel affirme que c'est "la voix du président de la Cour constitutionnelle" qui a départagé les magistrats, qui ont voté à quatre voix contre la requête et à quatre voix pour.

"La Cour constitutionnelle n'a pas dit le droit. Elle a exécuté une décision sans doute dictée par le pouvoir", déplore le Potentiel dans son éditorial.

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Les juges de la Cour constitutionnelle ont déclaré une requête "irrecevable", "sans motiver, ni nous dire pourquoi elle la juge irrecevable", selon un député de la Majorité présidentielle (MP) opposé au seuil de représentativité, Henri-Thomas Lokondo, cité par le Potentiel.

Les élections du 23 décembre doivent organiser la succession et le départ du président Joseph Kabila, qui est resté au pouvoir au-delà de la fin de son deuxième et dernier mandat intervenue selon la Constitution le 20 décembre 2016.

Avec AFP

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