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Stabilisation de l'épidémie de choléra à Kinshasa en RDC


Un membre de la Croix-Rouge congolaise explique les symptômes, les risques et les précautions du choléra aux enfants à Kinshasa le 18 janvier 2018.
Un membre de la Croix-Rouge congolaise explique les symptômes, les risques et les précautions du choléra aux enfants à Kinshasa le 18 janvier 2018.

La situation de choléra se stabilise à Kinshasa avec une tendance à la baisse, trois semaines après l'augmentation des cas dans la capitale de la République démocratique du Congo, a déclaré mercredi l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF).

Depuis 2017, la RDC est confrontée à une épidémie de choléra qui touche la majorité des provinces: "55.000 personnes sont tombées malades (...) et 1.190 sont décédées", selon MSF qui estime que c'est l'épidémie de choléra la plus importante des vingt dernières années dans le pays.

A Kinshasa, "la situation est stable, avec une tendance à la baisse mais cela n'exclut pas une vigilance, parce que l'épidémie n'est pas encore éliminée", a déclaré le coordinateur pool urgence de MSF, Jean Liyolongo lors d'un point de presse.


Depuis fin novembre, MSF y a enregistré un total de 826 cas de choléra et 32 décès.

"Nous avons atteint le pic à la semaine 1 (première semaine de janvier) où on a dépassé les 200 cas de choléra qui sont venus consulter dans nos structures" avant de retomber à 150 cas à la troisième semaine dans la capitale, a dit le Dr Maria Mashako, coordinatrice médicale adjointe.

>> Pour en savoir plus : Mobilisation face à la grande peur du choléra à Kinshasa

L'augmentation des cas de choléra été favorisée par des inondations à la suite de pluies torrentielles début janvier dans la mégapole de 12 millions d'habitants.

Le débordement des eaux lié au manque de canalisation et à l'accumulation des ordures domestiques ralentissent l'évacuation des eaux, aggravant les risques de stagnation des eaux sales et potentiellement contaminées.

Le choléra se transmet par une bactérie qui s'attrape par "l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés", selon l'OMS. Il se manifeste par des diarrhées et une forte déshydratation pouvant mener à une mort rapide.

MSF a installé deux centres de traitement à Kinshasa où 26 des 35 zones de santé sont atteintes.

Avec AFP

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