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Premier centre d'étude du jihadisme et de déradicalisation au Tchad


Logo du Centre d'étude pour le développement et la prévention de l'extrémisme violent (CEDPE), 30 janvier 2018.
Logo du Centre d'étude pour le développement et la prévention de l'extrémisme violent (CEDPE), 30 janvier 2018.

Le Tchad a inauguré mardi son premier centre dédié à l'étude et à la prévention de l'extrémisme violent, ainsi qu'à la déradicalisation des jihadistes.

Le Centre d'étude pour le développement et la prévention de l'extrémisme violent (CEDPE) a été officiellement ouvert à N'Djamena lors d'une cérémonie présidée par un responsable du ministère de l'Enseignement supérieur, Dionko Maoundé.

Créé par un groupe d'intellectuels tchadiens indépendants travaillant sur l'extrémisme politique, ce centre a pour objectif notamment de contribuer à la déradicalisation des repentis et surtout à la "prévention" de l'extrémisme au sein de la jeunesse, y compris les enfants en bas âge, selon ses concepteurs.

>> Lire aussi : Union des jihadistes contre la force du G5 Sahel, selon un groupe se réclamant de l'EI

Il se veut également un laboratoire d'études et de recherches, avec des organes de communication, dont une revue, et "un moyen de lutter contre le terrorisme".

Allié de la France et de l'Occident dans la lutte contre les jihadistes opérant dans le Sahel, notamment dans le sud libyen, le Tchad est jusqu'à présent resté relativement épargné par les attentats jihadistes qui touchent de nombreux pays sahéliens.

Ses forces déployées autour du lac Tchad pour combattre les jihadistes nigérians de Boko Haram, ont néanmoins été régulièrement la cible d'attentats-suicides.

Les wahabites, soutenus par des fonds venus d'Arabie saoudite, ont par ailleurs acquis une influence grandissante sur l'islam local depuis ces dernières années, via leur réseau de mosquées et d'écoles coraniques.

Avec AFP

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