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Pour le Pentagone, l'Otan est un "socle fondamental" pour les Etats-Unis


James Mattis passe devant le Congrès lors d'une audience, au Capitol Hill à Washington, le 12 janvier 2017.
James Mattis passe devant le Congrès lors d'une audience, au Capitol Hill à Washington, le 12 janvier 2017.

L'Otan "reste un socle fondamental" pour les Etats-Unis, et le président américain Donald Trump lui a exprimé un "soutien fort", a affirmé mercredi le nouveau chef du Pentagone James Mattis lors de sa première visite très attendue au siège de l'Alliance.

"L'Alliance reste un socle fondamental pour les Etats-Unis et pour toute la communauté transatlantique, liés comme nous sommes les uns aux autres", a assuré le secrétaire américain à la Défense devant la presse à son arrivée au siège bruxellois de l'Otan.

"Comme le président Trump l'a dit, il a un soutien fort pour l'Otan", a-t-il souligné.

Ancien chef militaire de l'Otan, le général Mattis a parlé de l'Alliance atlantique comme de sa "seconde maison", au moment d'être accueilli par son secrétaire général Jens Stoltenberg pour une réunion de ministres de la Défense qui se tient jusqu'à jeudi.

Il a aussi évoqué la question des dépenses de défense des Alliés, jugées insuffisantes par Washington et dont Donald Trump avait fait un sujet de friction dès sa campagne électorale, appelant les Européens à mettre davantage la main à la poche.

"C'est une demande équitable que tous ceux qui bénéficient de la meilleure défense au monde assure leur part proportionnelle du coût nécessaire pour défendre la liberté", a plaidé James Mattis, rapportant une remarque récente d'un de ses homologues européens.

"Je suis ici pour écouter mes collègues ministres, avoir une conversation ouverte entre amis et alliés sur la direction à prendre et notre niveau d'engagement", a encore dit le nouveau chef du Pentagone.

Les alliés européens attendent de la visite de M. Mattis, la première à Bruxelles d'un ministre de la nouvelle administration au pouvoir à Washington, qu'elle dissipe le flou sur la nature de l'engagement américain dans l'Otan sous l'ère Donald Trump.

Le nouveau président américain avait critiqué l'Otan le mois dernier, jugeant l'Alliance "obsolète" notamment "parce qu'elle ne s'est pas occupée du terrorisme".

M. Trump, à qui a été reprochée une certaine proximité avec la Russie de Vladimir Poutine, a nié mercredi toute connexion avec Moscou, après la démission de son conseiller pour la sécurité nationale, Michael Flynn, accusé d'avoir menti sur ses relations avec l'ambassadeur russe à Washington.

Avec AFP

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