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Pas d'accord au G7 Energie sur le changement climatique


Lors de la réunion G7 : le commissaire européens Miguel Arias Canete, et les ministres de l'énergie dont l'Allemand Rainer Baake, l'Américain Rick Perry, le Canadien James Gordon Carr, l'Italien Carlo Calenda, la Française Ségolène Royal, le 10 avril 2017.
Lors de la réunion G7 : le commissaire européens Miguel Arias Canete, et les ministres de l'énergie dont l'Allemand Rainer Baake, l'Américain Rick Perry, le Canadien James Gordon Carr, l'Italien Carlo Calenda, la Française Ségolène Royal, le 10 avril 2017.

Les ministres de l'Energie du G7 ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une déclaration commune lors d'une réunion lundi à Rome, en raison des réserves des Etats-Unis sur le changement climatique, a indiqué un ministre italien.

Les Etats-Unis ont indiqué "réserver leur position" sur les engagements du G7 pris lors de la signature de l'accord de Paris sur le climat, a indiqué le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, qui présidait cette réunion.

Carlo Calenda répond aux questions des journalistes à Rome, le 10 avril 2017.
Carlo Calenda répond aux questions des journalistes à Rome, le 10 avril 2017.

Il n'a donc pas été possible de signer une déclaration commune rassemblant tous les membres du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada et Italie), a-t-il précisé.

Face à ces réserves des Etats-Unis, qui ont confirmé être en phase de réexamen de leur position sur le dossier du changement climatique, l'Italie a décidé de ne pas proposer de déclaration commune, a encore expliqué M. Calenda.

Le président des Etats-Unis Donald Trump prendra position "d'ici fin mai" sur l'accord de Paris sur le climat, signé fin 2015 par plus de 190 pays dont les Etats-Unis mais qu'il a vivement critiqué durant la campagne, avait annoncé fin mars la Maison Blanche.

"Nous sommes en train d'examiner les questions liées à l'accord et comptons aboutir à une décision d'ici le sommet du G7 (en Italie) fin mai, si ce n'est plus tôt", avait alors déclaré Sean Spicer, porte-parole de l'exécutif américain.

Cette décision a relancé les spéculations sur l'attitude que la nouvelle administration entendait adopter vis-à-vis de l'accord conclu en décembre 2015 dans la capitale française pour tenter de limiter le réchauffement en cours de la planète.

Les Etats-Unis, qui sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, ont joué un rôle central dans la mise en place de ce texte en concluant, en amont, un accord avec Pékin.

Avec AFP

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