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Deux gendarmes tués lors d'une attaque dans le sud-ouest du Niger


Des soldats au camp militaire de Bosso, Niger, après des attaques de Boko Haram dans la région, le 17 juin 2016.
Des soldats au camp militaire de Bosso, Niger, après des attaques de Boko Haram dans la région, le 17 juin 2016.

Deux gendarmes nigériens ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans une attaque dans la zone de Say, dans la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du Niger, ont indiqué mercredi des médias locaux.

Ces sources ne précisent pas s'il s'agit d'une attaque djihadiste ou de bandits armés.

"Deux gendarmes nigériens ont été tués et sept autres blessés par des d'assaillants armés dans la nuit 22 au 23 janvier", dans le sud-ouest du Niger, a rapporté le site nigérien Actu Niger. Sept autres gendarmes ont été blessés dans cette attaque survenue près de Kokoloukou, un village situé dans le département de Say, frontalière du Burkina Faso, de même source.

Une télévision locale a fait également état d'un bilan de deux gendarmes tués dans la même attaque. Sous couvert de l'anonymat, un résidant de la zone a confirmé l'attaque à l'AFP sans pouvoir fournir de bilan. Il a souligné que les gendarmes ciblés font partie d'une patrouille déployée dans la zone pour surveiller un marché rural.

Aucune attaque djihadiste n'a pour l'heure été enregistrée dans la zone de Say, où pullulent surtout des bandes armées ou "coupeurs de routes", parfois venus du Burkina voisin, et qui rançonnent de riches commerçants.

Les attaques djihadistes sont concentrées plus au nord, dans le Liptako-Gourma, à cheval entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali

Une force conjointe des trois Etats opère déjà dans cette zone contre les groupes djihadistes. Fin octobre 2017, douze gendarmes nigériens avaient été tués dans une attaque "terroriste" dans la ville d'Ayorou, près de la frontalière du Mali. La région est devenue très instable en raison de nombreuses attaques meurtrières attribuées à des groupes djihadistes, visant régulièrement des positions de l'armée et des camps de réfugiés.

Le 4 octobre, quatre soldats américains et quatre militaires nigériens ont été tués dans une embuscade dans cette même région.

Avec AFP

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