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Muhammadu Buhari présente un budget record pour 2018


Le président nigérian Muhammadu Buhari lors de son discours devant les Nations unis à New York, le 19 septembre 2017.
Le président nigérian Muhammadu Buhari lors de son discours devant les Nations unis à New York, le 19 septembre 2017.

Le président nigérian Muhammadu Buhari a présenté un budget record de 8.600 milliards de nairas (20.8 milliards d'euros) pour l'année 2018 au Sénat, afin de booster la fragile et récente reprise économique du géant ouest-africain.

Cette hausse, de 16% par rapport au budget approuvé pour 2017, vise à "consolider les réalisations des budgets précédents et à faciliter la reprise économique du Nigeria", selon le chef de l'Etat, qui s'exprimait devant les parlementaires nigérians à Abuja.

Selon M. Buhari, la priorité sera accordée à des secteurs critiques comme les infrastructures routières, la santé, le logement et la création d'emploi.

"En tant que gouvernement, nous sommes déterminés à porter secours à notre peuple et à tenir nos promesses", a-t-il déclaré, demandant aux sénateurs d'adopter le budget dans des délais brefs.

Le chef de l'Etat a été élu en mai 2015, au moment où les prix mondiaux du baril de pétrole s'effondraient, frappant sévèrement l'économie du Nigeria, qui tire 70% de ses revenus et 90% de ses recettes d'exportation du pétrole.

Le pays est entré en récession pour la première fois en 25 ans en août 2016, et n'a renoué avec la croissance économique qu'en septembre dernier.

Ce budget est basé sur des estimations prévoyant une production pétrolière de 2,3 millions de barils/jour contre 2,2 millions cette année, a ajouté M. Buhari.

Le gouvernement table sur un prix de référence du baril de 45 dollars, avec un taux de change de 305 nairas pour un dollar.

Muhammadu Buhari a précisé que 38% du budget serait alloué aux projets importants, tandis que les dépenses courantes devraient atteindre 3,49 trillions de nairas.

Plus de deux trillions de nairas seront consacrés au service de la dette, en prévoyant un taux de croissance de 3,5% avec une inflation en baisse à 12,5% (contre 15% cette année).

Avec AFP

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