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Mandat d'arrêt contre les organisateurs de marches anti-Kabila en RDC


Quelque personnes brandissent des affiches lors d'une messe en mémoire des victimes de la répression de la marche du mois dernier à Kinshasa, le 12 janvier 2018.
Quelque personnes brandissent des affiches lors d'une messe en mémoire des victimes de la répression de la marche du mois dernier à Kinshasa, le 12 janvier 2018.

Un mandat d'arrêt a été émis contre les organisateurs de "marches pacifiques" demandant au président Kabila de quitter le pouvoir en République démocratique du Congo, un collectif proche de l'église catholique, selon une source judiciaire.

Des mandats d'"amener" ont été émis contre cinq des huit responsables du "comité laïc de coordination" proche de l'épiscopat congolais et reconnu par le Vatican, a indiqué à l'AFP une source au sein du parquet.

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La raison du mandat d'arrêt n'a pas été précisée. "Le motif vous sera communiqué sur place", selon le texte du mandat, d'après la source du parquet.

Les responsables du comité se cachent actuellement dans Kinshasa, et seraient sous la protection discrète de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), selon plusieurs sources.

Ce comité laïc de coordination a lancé un appel à une nouvelle marche ce dimanche pour demander la mise en oeuvre de mesures de "décrispation politique" prévues dans un accord majorité-opposition du 31 décembre 2016.

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Les responsables de ce comité (dramaturge, professeurs d'université, activistes...) demandent au président Joseph Kabila de déclarer publiquement qu'il ne sera pas candidat à un troisième mandat comme le prévoit la Constitution.

Interdite, leur précédente tentative de marche le 31 décembre à la sortie des messes dans les 160 paroisses de Kinshasa avait été dispersée par les forces de sécurité.

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Six personnes ont été tuées, d'après les Nations unies et la nonciature apostolique. Les autorités congolaises affirment qu'aucune personne n'a perdu la vie dans les opérations des forces de sécurité.

Le deuxième et dernier mandat du président Kabila a pris fin le 20 décembre 2016 d'après l'actuelle Constitution. La commission électorale a annoncé des élections pour le 23 décembre 2018.

Avec AFP

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