Ces 295 pensionnaires de la maison d’arrêt de N’Djamena ont reçu des mains des autorités judiciaires leurs certificats de remise en liberté.
Ceux qui ont été condamnés à plus de 5 ans doivent purger le reste de leur peine avant d’être libérés.
Pour le procureur de la république Mahamant Saleh Youssouf, cette faveur allège uniquement la peine et non la condamnation civile.
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Et donc, ceux qui sont mis en liberté sont redevables à l’égard des victimes.
"Ils doivent réparer les conséquences civiles ", a indiqué M. Mahamant Saleh Youssouf
Le sourire aux lèvres, quelques bénéficiaires se réjouissent de leur remise en liberté et demandent à Dieu de les pardonner.
Pour le secrétaire général du ministère la justice Djimadjimbaye Katangar Aimé, c’est par humaniste que le chef de l’Etat a décidé d’alléger la souffrance de ses concitoyens incarcérés.
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" Pour leur permettre de se lancer dans la vie active, ces bénéficiaires seront pris en charge dans le programme de réinsertion sociale du gouvernement, " a-t-il dit.