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Les hôpitaux publics du Zimbabwe paralysés par une grève des médecins


Des docteurs et des infirmières manifestent à Harare, le 18 novembre 2008.
Des docteurs et des infirmières manifestent à Harare, le 18 novembre 2008.

Les services d'urgence des principaux hôpitaux publics du Zimbabwe ont refusé d'accueillir la plupart des patients à cause d'une grève des médecins du pays qui exigent une amélioration de leurs conditions de travail.

"Nous ne reprendrons le travail que lorsque tous les problèmes que nous avons soulevés seront réglés", a proclamé l'Association des médecins des hôpitaux du Zimbabwe (ZHDA).

"Nous observons avec inquiétude la fermeture de presque tous les hôpitaux centraux, des services pour enfants, des hôpitaux provinciaux et des services d'urgence à travers tout le pays" en raison de la grève, a poursuivi le syndicat dans un communiqué.

Les jeunes pratiquants ont été rejoints mercredi par leurs aînés.

Cette grève constitue un test de la volonté de réformes du nouveau président du pays, Emmerson Mnangagwa, qui a pris les rênes du pays en novembre après la démission de Robert Mugabe.

M. Mnangagwa a promis de relancer l'économie et les finances du pays, sorties exsangues du règne sans partage de trente-sept ans de M. Mugabe.

>> Lire aussi : Fin de la grève des médecins "par compassion" au Zimbabwe (2017)

"Mon frère avait un rendez-vous pour son bras cassé mais les médecins ne s'occupent plus que des cas les plus graves", a déploré Sicelo Phahlane en quittant l'hôpital d'Etat de Mpilo à Bulawayo, la deuxième ville du pays (sud).

"Ce gouvernement doit tenir compte des revendications des médecins pour sauver des vies et montrer qu'il suit une politique différente du précédent", a poursuivi M. Phahlane.

Avec AFP

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