Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Droits humains

Les autochtones ne sont propriétaires que de la moitié des terres sur lesquelles ils vivent

Des manifestants autochtones Kayapo bloquent une autoroute au Brésil, lundi 8 août 2020.

Les peuples autochtones possèdent seulement la moitié des forêts et des terres sur lesquelles ils vivent, une situation qui fragilise encore le sort de ces territoires considérés comme essentiels à l'équilibre climatique mondial, souligne un rapport paru samedi en marge de la COP26 de l'ONU.

"Les peuples indigènes et les communautés locales occupent au moins 958 millions d'hectares de terre" dans les 24 pays étudiés, en Amérique latine, mais aussi en Afrique centrale et en Asie sub-tropicale, relève ce bilan dressé par l'Initiative pour les droits et ressources (RRI), le Woodwell Climate Research Center et la Fondation Rainforest (RFUS).

Cependant, "ils ont des droits juridiques sur moins de la moitié de cette superficie, soit 447 millions d'hectares", une "insécurité (qui) rend les communautés et leurs terres bien plus vulnérables aux accaparements et pressions extérieurs", ajoutent les auteurs de cette étude.

Selon un rapport de la FAO rendu public au printemps, environ 80% de la biodiversité mondiale se trouve aujourd'hui sur des territoires habités par des peuples autochtones, avec par exemple un taux de déforestation en Amérique latine et aux Caraïbes bien inférieur sur les terres où les gouvernements leur ont reconnu des droits territoriaux collectifs.

Depuis l'ouverture de la 26e conférence de l'ONU sur le climat, plusieurs annonces ont été faites pour tenter de protéger les ressources naturelles de la planète. Parmi elles, la création d'un fonds d'1,7 milliard de dollars, fournis par des pays développés et des entités privées comme la Fondation Ford, pour soutenir les revendications territoriales et la protection des communautés indigènes.

Toutes les actualités

Fin du Titre 42 : de nouveaux défis pour les migrants et les autorités américaines

Fin du Titre 42 : de nouveaux défis pour les migrants et les autorités américaines
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:02:27 0:00

Depuis la fin de la disposition migratoire de l'ère COVID connue sous le nom de Titre 42, les États-Unis affirment avoir renvoyé des milliers de personnes. Mais de nombreux immigrés qui veulent suivre les règles disent qu'il est très difficile de demander l'asile.

Malawi: raids policiers contre des réfugiés des Grands Lacs

Des policiers gardent le stade Chaize avant le début du match entre le Malawi et le Mali lors de la Coupe d'Afrique des Nations à Cabinda, le 18 janvier 2010.

Des centaines de Rwandais, Burundais et Congolais, dont certains tenaient des commerces illégaux, ont été arrêtés à Lilongwe après avoir refusé de retourner dans un camp de réfugiés, a-t-on appris jeudi auprès des autorités du Malawi.

Le ministère de la Sécurité intérieure a précisé que 408 réfugiés et demandeurs d'asile, y compris des enfants, ont été interpelés dans le cadre d'une opération policière lancée mercredi au petit matin dans plusieurs townships de la capitale.

Ces arrestations interviennent deux mois après un ultimatum lancé par le gouvernement pour que ces réfugiés retournent au camp surpeuplé de Dzaleka, à quelque 40 km de Lilongwe.

"Le délai accordé avait expiré", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère, Patrick Botha. "Nous avions indiqué que si ces personnes ne se déplaçaient pas, la police serait appelée à intervenir pour les y obliger".

La plupart des réfugiés et des demandeurs d'asile au Malawi viennent de la République démocratique du Congo (RDC), troublée par des conflits et violences, ainsi que du Rwanda et du Burundi.

Un représentant de la communauté burundaise de Lilongwe, Bantubino Leopold, s'est dit "surpris" par ces raids, le gouvernement s'étant engagé à protéger les réfugiés.

"Nous avons un accord [...] qui permet aux réfugiés qui peuvent se débrouiller seuls de gérer des entreprises dans le pays, afin qu'ils ne dépendent pas de l'aumône", a déclaré M. Leopold à l'AFP, alors que le gouvernement accuse certains des interpelés de gérer des commerces sans autorisation.

Ces arrestations sont une "violation flagrante du droit international des réfugiés" et favorisent "un environnement de peur et d'incertitude" pour les personnes concernées, a dénoncé la Coalition des défenseurs des droits de l'homme du Malawi.

Le Malawi accueille près de 70.000 réfugiés et demandeurs d'asile, selon l'agence onusienne pour les réfugiés (HCR). La plupart vivent à Dzaleka, camp de réfugiés créé en 1994 pour en accueillir environ 12.000, mais qui en compte plus de 56.000 selon le HCR.

Liberté de religion: ce qui ressort du rapport annuel du département d’Etat américain

Liberté de religion: ce qui ressort du rapport annuel du département d’Etat américain
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:02:39 0:00

Guerre au Soudan: 25 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire

Guerre au Soudan: 25 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:00:58 0:00

Rapport de l'ONU sur la tragédie de Moura au Mali: "c'est de l'instrumentalisation", selon l'AMDH

Rapport de l'ONU sur la tragédie de Moura au Mali: "c'est de l'instrumentalisation", selon l'AMDH
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:03:10 0:00

Voir plus

XS
SM
MD
LG