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Fin de la grève à l'université de Brazzaville


Bayardelle, l'université Marien Ngouabi, à Brazzaville, le 18 janvier 2017. (VOA/Arsène Séverin)
Bayardelle, l'université Marien Ngouabi, à Brazzaville, le 18 janvier 2017. (VOA/Arsène Séverin)

Réouverture de l'université Marien Ngouabi après trois mois de fermeture. Le personnel qui réclamait le paiement de six mois de salaire va se contenter du versement d'un mois, en attendant de poursuivre les négociations avec le gouvernement.

La décision de reprendre les activités à l'université Marien Ngouabi a été prise au terme d'une assemblée générale qui a duré toute l'après-midi de jeudi.

Les avis divergents sur la levée ou non de cette grève ont finalement débouché sur la reprise du travail dès vendredi.

Reportage d'Arsène Séverin sur la fin de la grève universitaire à Brazzaville
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Dans une déclaration, les syndicalistes appellent tous les travailleurs de l'université à reprendre les cours, à la suite de quelques points obtenus lors des discussions avec le gouvernement: "paiement immédiat du salaire du mois de juin 2018; paiement des heures diverses dues au titre de l’année académique 2016-2017; versement de la subvention de fonctionnement; poursuite des négociations avec le ministre de tutelle, en vue du règlement des mois de salaires impayés et des heures diverses dues; mise en place d’une Commission de suivi interne de l’application des engagements contenus dans le relevé de conclusions du 28 novembre 2018, se réserve le droit de déclencher, à tout moment, une autre grève, si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements."

La levée de la grève a été précédée par d'intenses négociations directes avec le Premier ministre Clément Mouamba.

Les syndicalistes avaient exigé que le ministre de l'Enseignement supérieur ne participe pas à cette rencontre, soulignant que ce dernier n'avait jamais souhaité dialoguer avec les universitaires en grève.

Pour Gabriel Bissanga, responsable syndical à Marien Ngouabi, "à la fin, on souligne un point important: on se réserve le droit de déclencher une nouvelle grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu'ils ont pris. L'année passée, nous avons suspendu la grève par patriotisme, maintenant, nous espérons que le gouvernement tiendra parole."

Déclenchée le 6 septembre dernier, cette grève a paralysé toute l'université Marien Ngouabi, alors que les nouveaux bacheliers 2018 attendent toujours d'être inscrits.

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