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Le secrétaire général de l'UDPS empêché de quitter le pays, deux militants "enlevés" en RDC


Le secrétaire général de l'UDPS (opposition) Jean-Marc Kabund, Kinshasa, RDC, 28 octobre 2016. (VOA/Top Congo)
Le secrétaire général de l'UDPS (opposition) Jean-Marc Kabund, Kinshasa, RDC, 28 octobre 2016. (VOA/Top Congo)

Un cadre de l'opposition au président Joseph Kabila a été empêché de quitter la République démocratique du Congo par les autorités et deux jeunes militants ont disparu, selon l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Le secrétaire général de l'UDPS (opposition) Jean-Marc Kabund, a déclaré à l'AFP avoir été "interpellé" mercredi par les services de l'immigration à l'aéroport Ndjili-Kinshasa.

Il a affirmé que la Direction générale de migration (DGM) lui a confisqué son "passeport sans motif" alors qu'il voulait se rendre en Espagne à une réunion de l'Internationale socialiste.

Selon lui, son passeport "n'est pas concerné par la mesure de caducité", en faisant référence au retrait de tous les passeports semi-biométriques en janvier, décidé par les autorités.

M. Kabund a promis de "porter plainte lundi" contre la DGM.

Contactées par l'AFP, les autorités congolaises ont indiqué qu'ellles réagiraient plus tard dans la journée.

"Deux jeunes de l'UDPS ont été enlevés mercredi", a par ailleurs indiqué à l'AFP Abraham Luakabuanga, porte-parole du président de l'UDPS, Félix Tshisekedi.

L'un des deux, James Katshingu, est "membre du cabinet privé de Félix Tshisekedi", a précisé le porte-parole. Le second, Christian Lumu Lukuasa, est membre de la Ligue des jeunes de l'UDPS.

Tous deux auraient été arrêtés dans la commune de Limete, où se trouve à Kinshasa le siège de l'UDPS, par des forces de sécurité mercredi, selon lui.

La police vérifie ces éléments révélés par le site d'information actualités.cd, a indiqué son porte-parole joint par l'AFP.

L'UDPS est le principal parti du Rassemblement de l'opposition, la coalition politique qui demande le départ du président Joseph Kabila dès la fin de l'année alors que le calendrier électoral prévoit des élections en décembre 2018.

Un accord pouvoir-opposition signé le 31 décembre 2016 prévoyait déjà des élections au plus tard en décembre de cette année.

Au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 et 2011, M. Kabila ne peut pas se représenter et son mandat a pris fin le 20 décembre 2016 d'après l'actuelle Constitution, qui l'autorise à demeurer au pouvoir jusqu'à l'élection de son successeur.

Avec AFP

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