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Le président Sall veut que l'Afrique ne soit pas un "ventre mou" face au "terrorisme"


Le président français Emmanuel Macronet son homologue sénégalais Macky Sall à l'Élysée, à Paris, le 12 juin 2017.
Le président français Emmanuel Macronet son homologue sénégalais Macky Sall à l'Élysée, à Paris, le 12 juin 2017.

Le président sénégalais Macky Sall a souligné lundi sa volonté de faire en sorte que l'Afrique ne soit pas un "ventre mou dans la lutte contre le terrorisme", à l'issue d'un entretien à Paris avec son homologue français Emmanuel Macron.

Ce dernier a pour sa part salué "le rôle majeur que le Sénégal joue et a joué dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", lors d'une déclaration conjointe à la presse à l'Elysée.

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"Le Sénégal a été à nos côtés depuis le départ", a ajouté M. Macron soulignant que "les premiers éléments de l'opération française Serval au Mali s'étaient déployés à partir du Sénégal".

Ce pays "déjà fortement engagé, deviendra dans les prochaines semaines le premier contributeur à la mission de maintien de la paix des Nations unies au Mali", a-t-il ajouté.

Décidée par son prédécesseur François Hollande, l'opération militaire Serval, menée de janvier 2013 à juillet 2014, a permis de repousser l'offensive de groupes armés islamistes qui menaçaient l'intégrité du Mali.

"Mon souhait est que la France puisse continuer cet échange stratégique, militaire et de sécurisation" avec le Sénégal mais aussi avec d'autres pays de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, a-t-il dit à propos de l'organisation régionale qui regroupe 15 pays.

"Dans le domaine de la défense et de la lutte contre le terrorisme (...) le rôle de la France dans le monde, en Afrique et particulièrement en Afrique de l'Ouest et du Centre doit être magnifié (...) pour nous permettre de faire face à cette vague de radicalisme qui déstabilise nos Etats", a affirmé pour sa part Macky Sall.

Celui-ci a ainsi a "salué" l'opération Barkhane lancée le 1er août 2014 pour prendre le relais de Serval et étendre les opérations contre les groupes armés jihadistes à toute la région sahélo-saharienne, en partenariat avec les cinq pays (G5) de la zone (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad).

"Avec vous, nous allons accompagner la région, la Cédéao, le G5, tous les pays, pour que l'Afrique ne soit pas le ventre mou dans la lutte conte le terrorisme", a assuré le président sénégalais, faisant valoir que "la sécurité du Sahel c'est aussi la sécurité de l'Europe".

Le Mali et le Burkina Faso ont été le théâtre d'attentats ces dernières années, dont ceux de Bamako en novembre 2015 (20 morts) et de Ouagadougou en janvier 2016 (30 morts). Le Tchad et le Niger sont quand à eux confrontés à l'extension de l'insurrection du groupe jihadiste nigérian Boko Haram.

Avec AFP

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